TOUJOURS ET ENCORE, MACKY FAIT COMME WADE
NDOGOU MOUBARACK POUR LA PRESSE, 7 MILLIARDS D’IMPÔTS ÉPONGÉS
Les compteurs de la dette fiscale ont été mis à zéro. Macky Sall a accordé une nouvelle amnistie fiscale aux entreprises de presse lors d’un Ndogou accordé au Cdeps à la présidence de la République.
C’est un Ndogou très…. présidentiel pour les patrons de presse. A la sortie de leur rencontre avec le président de la République, ils affichaient des sourires béats. Car, Macky Sall a épongé la dette fiscale des entreprises de presse qui s’élève à 7 milliards 500 de Francs Cfa. Etreintes par des difficultés financières, les entreprises des médias décrochent une mesure très salutaire pour leur survie.
Macky Sall renouvelle les décisions de son prédécesseur. Me Wade a aussi eu à éponger l’ardoise fiscale de la presse qui reste toujours confrontée à des problèmes conjoncturels et structurels.
Selon le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), Madiambal Diagne et ses pairs invités à un Ndogou, ils ont pu discuter des problèmes qui ralentissent la croissance de la presse sénégalaise.
Ils ont eu de la part du Président Sall un accord de principe pour qu’une «nouvelle législation fiscale adaptée aux entreprises de presse soit adoptée». Ce n’est pas la seule datte offerte aux patrons de presse : La cherté de la redevance audiovisuelle a été aussi soulevée et solutionnée.
«Pour émettre dans une région, les télévisions doivent payer 20 millions par an ce qui fait que pour couvrir l’ensemble des 14 régions une chaîne de télévision doit débourser 280 millions l’année et les télévisions n’ont pas les moyens», a-t-il expliqué. Après l’exposé de cette situation, «le président de la République a donné son accord de principe pour qu’il y ait une réduction d’au moins 75% sur cette redevance audiovisuelle».
Last but not least, Macky Sall a promis de nouveaux mécanismes de financement de l’audiovisuel public. «Il nous a promis un mécanisme de financement de l’audiovisuel public afin que celui-ci ait les moyens de fonctionner normalement. En lui donnant son financement, ça laissera de la place aux médias privés pour qu’ils puissent bénéficier des publicités», a fait savoir M. Diagne. De même «il a été retenu de revoir l’organisation de la publicité et aussi de contrôler les tirages et les diffusions».
Dans le souci de mettre en œuvre un environnement propice aux entreprises de presse, M. Diagne informe que des instructions ont été données pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour que «l’Etat et ses démembrements payent les sommes qu’ils doivent aux entreprises de presse». «Il s’est engagé à faire voter le projet de Code de la presse, et à affecter des locaux à l’Agence de presse sénégalaise», a-t-il ajouté. Ndogou Moubarak pour les patrons de presse.