UN HOMO QUI S’IGNORE NE FERAIT PAS PIRE…
EN DIX SIGNES, L’ICONE MANSOUR DIENG S’AFFICHE COMME UN HOMME O COMBIEN REFOULE
Mansour Dieng, le patron du magazine Icône, s’est spécialisé dans la dénonciation des homosexuels, qui «dépravent nos mœurs et détournent nos enfants», saluant hardiment dans son journal la position virile de Notre Excellence enrobée Macky Sall sur la question homosexuelle, lors de la visite d’Obama à Dakar. C’est à lui qu’on doit le haut fait d’armes d’avoir publié la photo du mariage des gays de Mbao, il y a une lustre. Mais cet activisme anti-homo de Mansour Dieng ne cache-t-il pas une homosexualité latente et refoulée ? L’homophobie peut résulter, en partie au moins, de l’étouffement d’un désir pour le même sexe.
Au P’tit Railleur Sénégalais, nous avons une caution scientifique incontestable : le sociologue Michael Kimmel estime que ce qui fait peur à certains hommes, ce ne sont pas tant les homosexuels que le fait d’être perçus eux-mêmes comme tels (et donc émasculés). Mansour «The Man» tient donc à son organe reproducteur. Pour quoi en faire ? That’s the question !
Nous avons pris notre plus belle… dunx (comprenez notre plume), pour vous présenter dix signes irréfutables qui font pencher, pardon, penser que Mansour Dieng est un homo qui s’ignore ! Aidons-le à sortir du placard.
NB : Son Excellence Enrobée, contrairement aux apparences, ne veut pas dire «qui porte une robe».Vous l’aurez sans doute compris tout seul.
Il porte une chaine autour du cou sous une chemise largement ouverte : à son âge avancé, le port de ce bijou autour du cou ne peut signifier qu’une des deux choses suivantes : soit on est un amateur de petites minettes mineures (et donc un pédophile), soit on en penche pour les hommes (pédéraste à coup sûr !). De plus, Mansour se plait à porter sa chaine sur des chemises amplement déboutonnées, qui lui dévoilent le poitrail. Circonstance aggravante s’il en est !
Il a fait du téssanté avec Adja Diallo : en bisbille avec son ex-protégée le mannequin amatrice de lits de footballeurs Adja Diallo, Mansour Dieng est allé régler ses comptes en direct sur le plateau de Kebs Thiam. Alors qu’Adja Diallo est de l’âge de sa fille, il y est allé de déclarations du genre : «je confirme qu’elle aime sortir avec les footballeurs sénégalais et africains» ou encore, plus savoureux : «elle a dit à une de ses amies, sama yeuf mako moom, kouma nèkh la thiy niamal» (ma, heu, chose m’appartient, je l’offre à qui je veux). Bref, un crêpage de chignons entre Adja Diallo et Mansour Dieng, digne des disputes d’authentiques chipies à la borne-fontaine d’antan…
Pape Mbaye dit qu’il l’est : de son exil new-yorkais, l’ex plus célèbre homo senegalensis, c’est-à-dire sénégalais homo sénégalais si nous en croyons notre latin (avec Maniang Kassé qui date un peu et Babacar Ndiaye, l’étoile montante) a déclaré que Mansour est un «homosexuel caché». Avis d’expert, qui se passe de commentaires. Mansour Dieng a refusé de répondre à cette accusation qui tient de la gifle en pleine figure (péss’oum kanam) en arguant fièrement que Pape Mbaye mentait, ajoutant que les Wolofs disent : «mann’a fènn ni goordjiguéne».
C’est un rapporteur : Dans une interview à Walf Grand-Place, Mansour Dieng raconte : «C'était en partance pour New York, j’ai partagé le même avion avec des ministres de Wade. J'ai senti que certains d'entre eux ne pouvaient pas nouer une cravate. Ils me disaient «doo ma takkal sama cravate-bi ?» (pouvez-vous me nouer ma cravate ?). Avant d’ajouter : «Pour plus de discrétion, j'entrais dans les toilettes et je faisais un nœud coulant que je leur filais». Donc, Mansour Dieng s’est hypocritement caché dans les toilettes de l’avion, mais c’était pour mieux venir balancer l’indiscrétion dans les colonnes d’un journal ! Alors, Mansour, «mann’a fènn ni gordjiguène», comment disent les Wolofs ?
Il se teint les cheveux en noir et refuse d’avouer son âge : on ne lui trouvera pas un seul cheveu blanc sur la tête ou sur la barbe (qu’il n’a pas, pas plus qu’il n’a de moustache, absences capillaires suspectes….). Corollaire des faits précédents, il est fier d’avoir l’air d’un jeunot de 40 ans, prétend faire du sport et se contente d’avouer qu’il a «la cinquantaine». Sans plus de précision. Coquetterie, quand tu nous tiens !
Il est toujours célibataire (à son âge !) : après avoir été veuf (sa première épouse est décédée, lui laissant deux enfants), il a ensuite été divorcé (suite à son remariage, qui lui a donné une petite fille âgée aujourd’hui de 10 ans). Jusqu’au départ pour l’imprimerie de ce numéro du P’tit Railleur Sénégalais, Mansour Dieng continue de hanter le camp des célibataires et ne parait pas pressé de le quitter.
Il refuse de faire les castings de filles lui-même, pour «ne plus être dragué par les mannequins» : il a demandé à son assistant (ah, le veinard !) de faire désormais les castings de filles pour les pages glacées du magazine Icône. Il en avait marre de se faire harceler sexuellement par les filles qui venaient au casting, avoue-t-il. Un Sénégalais qui se respecte, un vrai mâle, fuirait-il les femmes qui le pourchassent ? A moins d’être un politicien de Dagana, on ne voit pas qui bouderait ce plaisir.
Il est fanfaron : quand on fait le tour de ses déclarations dans la presse, on y retrouve des phrases du genre : «je suis prêt à mourir pour l’honneur», «mes aieux étaient des ceddo», «ma fille aînée étudie à New-York», «J’ai pris la décision de m’attaquer à El Malick Seck, ce monstre que personne n’ose toucher», etc. En clair, des fanfaronnades de coq, signe d’immodestie adolescente chez ce pourtant talibé qui a oublié que le tigre ne proclame pas sa «tigritude».
Il a plein de surnoms : On connait Pa Mansour sous au moins trois surnoms : Joe, Bass Ass ou encore Sora Malick. Cette foultitude de petits noms cache un dédoublement de la personnalité. Il ne manque plus «mon petit cœur» et «Mansourgnon» dans le lot des surnoms. Cet homme se connaît-il lui même ?
Il s’est disputé avec sa patronne (et en plus il balance son nom comme un délateur) : C’est Mansour qui raconte, toujours, dans une interview : «quand je travaillais aux Nis, j'ai une fois remise à sa place ma patronne blanche du nom de Mme Simonnet, car elle maltraitait un père de famille. Elle voulut me sanctionner, mais c'est le secrétaire général de la présidence de l'époque, Carlos Mbaye, qui s'y est opposé». Faire le guerrier contre une femme, pour courir ensuite ventre à terre quémander l’intercession d’un grand caïd de la Présidence : c’est pas un peu «tapette» comme comportement, ça ?
Pour couronner le tout, Pa Mansour prétend qu’il ne fume, ni ne boit. De notre expérience des salles de rédactions, ceci est très suspect pour un journaliste mâle digne de ce nom !
Tiokk Barma (qui rase les murs)