UN MATCH REFERENCE POUR BOUSCULER LES IVOIRIENS
AUGUSTIN SENGHOR
La Côte d’Ivoire est favorite. Mais Augustin Senghor rêve d’un match éléphantesque pour faire basculer les Ivoiriens, demain. Il se projette aussi sur le match retour prévu le 16 novembre à Casablanca.
Waa Sports : Peut-on dire que tout est au point pour un résultat positif ?
Augustin Senghor : Dans l’ensemble, je pense que tout se passe bien. C'est un match qui peut déboucher sur la qualification pour une Coupe du monde. Et à cause de la charge émotionnelle liée au passé des confrontations récentes entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les responsables du ministère des Sports ont pris langue avec les responsables de la fédération ivoirienne, l’ambassadeur du Sénégal et les supporteurs sénégalais pour que tout se passe bien. Je peux dire que dans l’ensemble, pour le moment, tout se passe bien. Il faut que ça continue jusqu’au match du samedi.
Les deux fédérations travaillent-elles ensemble pour apaiser la tension ?
Contrairement à ce que l’on peut penser, nos deux fédérations ont toujours entretenu d’excellents rapports. J’ai des rapports privilégiés avec l’ensemble des membres de la Fédération ivoirienne. Je pense qu’au-delà de l’aspect sportif, nos deux pays, donc nos deux fédérations travailleront ensemble pour continuer à tisser les relations fraternelles qui ont toujours lié le Sénégal et la Côte d’Ivoire.
Comment mesurez-vous la confiance des joueurs ?
Je pense que dans ces conditions nos joueurs vont aborder le match sous de bonnes auspices et nous sortir un match référence pour bousculer la Côte d’Ivoire qui est favorite.
Vous préparez-vous déjà pour le match retour à Casablanca ?
Oui, tout a été déjà fait. Dès après le match aller, le ministère, en principe, sera au Maroc pour prendre les devants. Nous aurons un mois pour nous préparer et rien ne sera négligé pour que tout se passe pour le mieux sur le plan de l’organisation et de la compétition.
Comment allez-vous organisé les supporters sénégalais à Casablanca ?
On a discuté avec les autorités sénégalaises. Si l’on doit déplacer des supporters, il n’y a pas trente-six solutions. Il faut prévoir des caravanes par avion. Mais nous n’écartons pas la possibilité de le faire par la route. On sait qu’aujourd’hui, il y a des dessertes sur le Maroc à partir du Sénégal. On va voir si les autorités, les partenaires et les sponsors peuvent mettre les moyens pour mobiliser le maximum de supporters. Mais je sais qu’il y a aussi une ébullition chez les Sénégalais qui sont en Europe. Nous avons reçu des demandes de billets à réserver par la voie électronique.