UN MILLIARD INVESTI DANS L’INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUELLE
FINANCEMENT DES PROJETS DE FILMS
Les résultats de la sélection des projets de films devant bénéficier du financement du fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica) ont été publiés hier à la Maison de la Culture Douta Seck, en présence du ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye. A cette occasion, des fonds d’un montant d’un milliard ont été remis au comité de gestion par l’Etat du Sénégal
Un milliard de francs Cfa, c’est le montant que le président de la République a octroyé aux acteurs du cinéma et de l’audiovisuel pour les aider à financer leurs projets de films. «Aujourd’hui, avec la dotation d’un montant d’un milliard francs Cfa par le président de la République, le Fopica est devenu une réalité palpable qui contribuera à la structuration, au renouveau et au dynamisme du 7e art sénégalais», a annoncé le ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye.
Ainsi, chaque année une enveloppe d’un milliard sera octroyée à l’industrie cinématographique et audiovisuelle. Profitant de l’occasion, Mbagnick Ndiaye a exhorté les acteurs du cinéma et de l’audiovisuel à revoir leurs programmes et à conjuguer davantage leurs efforts pour apporter des solutions qualitatives et quantitatives endogènes à la problématique des contenus de programmes audiovisuels, à l’approche du passage au numérique en juin 2015.
Interpellé sur le choix des bénéficiaires, Mbagnick Ndiaye explique que cela s’est fait en deux étapes. «Il s’agit d’un comité de lecture divisé en trois collèges et d’un comité de sélection qui a duré 2 à 3 mois, pour ensuite donner les résultats. Comme vous avez dû le constater, le processus de mise en oeuvre et de sélection du Fopica fut très long et parfois fort contraignant.
Mon département et le comité de gestion ont eu à surmonter des difficultés pour arriver à ce niveau acceptable», renseigne- t-il. Pour le ministre de la Culture, «le décaissement s’est fait sur un fonds de l’Etat. Ils vont passer à la Direction de la Cinématographie qui va leur faire des chèques. Si le bénéficiaire fait des réalisations qui le poussent à demander une augmentation, l’Etat aura le plaisir d’augmenter les fonds». Par conséquent, le ministre de la Culture soutient que le financement du Fopica est une participation symbolique de l’Etat aux projets de films. «Il constitue une avance sur recettes, c’est-àdire une aide sélective à la production de film, remboursable en fonction de son exploitation et de sa rentabilité dans le but affiché de soutenir et de favoriser la diversité, la richesse et le renouvellement
de notre cinéma», a-t-il expliqué.
A noter que sur les 81 projets reçus, 76 ont été déclarés éligibles. Sur les 26 projets de long métrage, 7 ont été retenus et sur les 29 projets de court métrage 11 sont retenus. Concernant les 19 projets de série télévisuelle, 7 sont retenus. S’agissant de l’aide à la finition, il n’y avait que 2 projets et un seul a été retenu et enfin 5 projets sont appuyés en développement.