UN PRO-FADA EXCLU DU PARTI POUR AVOIR «INSULTE» DANS LA PRESSE WADE ET OUMAR SARR
La guerre des tranchées au Parti démocratique sénégalais (Pds) vient de faire une première «victime» en la personne d'Omar Sadio Cissé qui a été exclu des rangs de la Fédération libérale de France. Il est accusé d'avoir «insulté» Me Wade et Oumar Sarr, mais également de travailler à la destruction du Pds, sur ordre de Fada.
La guéguerre au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) entre réformateurs et «partisans du statu quo» a fini d’atterrir en France. En effet, des responsables de la Fédération Pds de France accusent leur camarade, Omar Sadio Cissé, de travailler pour le compte de Modou Diagne Fada, pour disloquer le parti dans le pays précité.
«Entre non-respect des statuts du parti, remise en cause des activités de la Fédération et de l’existence même de celles-ci, insultes aux responsables, notamment le frère Secrétaire général national, Maître Abdoulaye Wade, et le coordonnateur du Pds, le frère Oumar Sarr, à travers des lettres publiées dans la presse, avec des mots que la décence nous interdit de reprendre, Omar Sadio Cissé a posé les jalons de son exclusion de la Fédération du parti en France», indique Ibrahima Diop, chargé de la communication de ladite Fédération dans un communiqué.
Et de poursuivre : «De ce fait, la Fédération du Parti démocratique sénégalais de France a pris la ferme décision d'exclure Omar Sadio Cissé qui ne peut plus agir au nom et pour le compte de la Fédération. Porté par l'envie de faire avancer le projet de destruction du Pds, initié par Macky Sall et son régime, et soutenu par Modou Diagne Fada, dont il se réclame publiquement ambassadeur en France, Omar Sadio Cissé s'est installé de fait dans la mouvance présidentielle». Une décision que le chargé de la communication du Pds de France explique par la ferme volonté du parti de faire face à Macky Sall, et d'inscrire leur parti «dans une logique d'actions et de combats», pour faire face à ce qu’il qualifie «d'injustice» et «d'arbitraire», «mais également et surtout placer l’intérêt général au cœur de (leur) projet de porter le frère Karim Wade à la magistrature suprême en 2017».