UNE MENACE POUR L'AFRIQUE
UTILISATION DES ARMES CHIMIQUES
En vue de freiner l’utilisation des armes chimiques dans les Etats parties de l’Afrique centrale, du nord et de l’ouest, les membres du directoire de l’Oiac se sont réunis en présence d’Augustin Tine, ministre des Forces armées, des douaniers et ambassadeurs des Etats parties pour discuter de ce fléau.
En présence de la presse, Augustin Tine, ministre des Forces armées n’a pas manqué de revenir sur l’importance que revêt cette formation initiée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (Oiac) qui vise à freiner l’utilisation des armes chimiques dans les Etats parties dont le Sénégal, le Burkina Faso, la Guinée, le Congo etc.
Pour le ministre Augustin Tine, l’interdiction totale des armes chimiques et biologiques est d’une importance majeure. «La découverte de ces armes chimiques constitue une menace pour notre continent», a-t-il mis en garde.
A l’en croire, la découverte de ces horreurs a motivé l’Oiac, en collaboration avec l’Etat du Sénégal, à mener une lutte sans merci pour combattre cette utilisation à travers des cours de formation sur des aspects techniques de ces armes. «La découverte de ces horreurs et de ces souffrances des milliers de personnes qui ont été tuées ou mutilées pendant l’une des deux guerres mondiales, l’attentat dans le métro de Tokyo, l’Opération «Anfal» au Kurdistan iraquien, et plus récemment en Syrie, a fait prendre conscience de la menace que constituent ces armes ».
Par ailleurs, Augustin Tine n’a pas manqué d’éviquer les perspectives effroyables d’une guerre ou d’un terrorisme qui ferait usage d’armes de destruction massive. Poursuivant, le ministre des Forces armées rappelle que cette formation initiée par l’Oiac, en collaboration avec de nombreux Etats dont le Sénégal, permettra l’adoption du protocole concernant la prohibition de l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et promet une meilleure représentativité du Sénégal dans les conférences que l’Oiac organise annuellement à la Haye.
Le cours de formation a ainsi débuté hier pour finir vendredi. « L’Oiac appelle tous les candidats possédant une maîtrise en français ou en anglais à venir s’inscrire à la formation à l’intention des fonctionnaires des douanes des Etats parties de l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest pour une meilleure prise en charge de notre devenir», a-til conclu.