UNE PLATEFORME D'ARTISTES SE FÉLICITE DE L'APPLICATION DE LA LOI DE 1%
CENTRE DE DIAMNIADIO
Dakar, 10 déc (APS) – La Plateforme des arts visuels au Sénégal (PAVS) s’est félicitée de la décision de l’Etat d’appliquer la loi dite de 1%, dans le cadre de la décoration du Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) et encourage les autorités à élargir cette mesure à tout bâtiment public ou recevant du public.
‘’En décidant d’appliquer la loi de 1% dans le cadre du centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), l’Etat a appliqué une des lois les plus importantes dans le renforcement de la position de notre pays dans le domaine des arts et de la culture’’, indique un communiqué du bureau de la structure, transmis mercredi à l’APS.
‘’La Plateforme des Arts Visuels s’en félicite et encourage les autorités à l’élargir à tout bâtiment public ou recevant du public comme stipulé dans la dite loi (de 1968)’’, qui stipule que si le bâtiment a coûté plus de 20 millions de francs CFA, 1% de ce montant doit être consacré à la décoration avec des œuvres d’artistes locaux.
Le bureau de la PAVS signale qu’à travers ‘’une concertation large et inclusive, plusieurs dizaines d’artistes ont profité de cette situation, malgré des manquements observés à corriger dans le futur comme l’absence de décharge à la récupération des œuvres et certaines questions soulevées par le jury qui découlent de la récurrence’’.
‘’L’aéroport international Blaise Diagne de Ndiass (en construction) et autres édifices doivent bénéficier’’ de cet ‘’acte salutaire’’ et ‘’positif’’, qui ‘’concourt à la conservation du patrimoine artistique contemporain au profit du citoyen qui doit fortement en profiter grâce l’adoption d’une stratégie appropriée’’, ajoute le communiqué.
Le bureau de la Plateforme des arts visuels indique que la communauté artistique est prête à accompagner l’Etat dans cette direction, se réjouissant du fait que des efforts similaires sont entrepris par des privés. ‘’Il y va assurément de la qualité de la vie et l’éducation esthétique publique’’, souligne le texte.