23 NOUVEAUX GREFFIERS ONT PRÊTÉ SERMENT

Vingt-trois nouveaux greffiers de la promotion 2012-2014 affectés dans différentes juridictions relevant de la Cour d'appel de Dakar ont prêté serment hier. Cette tradition marque leur entrée officielle dans le corps des greffiers après deux années de formation au Centre de formation judiciaire.
C'est un moment d'une rare solennité. Devant des autorités administratives, judiciaires, parents et amis, vingt-trois greffiers sortis récemment du Centre de formation judiciaire (Cfj) et affectés dans différentes juridictions du ressort de la Cour d'appel de Dakar ont prêté serment hier au Palais de Justice Lat Dior de Dakar.
Le serment a été recueilli par le Tribunal régional hors classe de Dakar siégeant et statuant en matière civile. Cette cérémonie sanctionne deux années d'efforts, de sacrifice et d'abnégation pour ces greffiers depuis leur admission dans cette prestigieuse école d'élite de l'administration judiciaire.
Me Amadou Cissé, greffier au tribunal départemental hors classe de Dakar et heureux sortant, ne cache pas sa joie.
"Il s'agit aujourd'hui de prendre officiellement service devant les autorités administratives, judiciaires et celles de l'école. C'est un grand jour pour nous d'autant plus que toutes nos familles et amis sont présents pour nous témoigner leur solidarité. Ce jour marque aussi notre entrée officielle dans la fonction de greffier", a-t-il laissé entendre.
Et Me Babacar Dieng, son camarade de promotion, de renchérir : "Même si c'est une audience ordinaire, c'est un moment solennel et important qui marque le début de notre carrière professionnelle".
C'est aussi, ajoute-t-il, le moment tant rêvé de tous les greffiers débutants car leur permettant de prendre connaissance du serment. "Nous avons pris connaissance du serment et nous comptons l'appliquer. Nous remercions, par la même occasion, nos formateurs, parents et amis", a avancé Me Dieng.
Par ailleurs, relèvent les nouveaux greffiers, le métier est trop exigeant. "Le métier de greffier est très délicat. Il nécessite la maîtrise de toutes les procédures judiciaires. Il faut aussi éviter de faire des erreurs, même si elles sont humaines", a soutenu Me Amadou Cissé. Il ajoute : "Nous essayerons, tout le long de notre carrière, d'en commettre moins pour que la justice continue de fonctionner normalement".
Dans le même registre, Me Babacar Dieng, greffier au tribunal du travail hors classe de Dakar, soutient que le métier de greffier est aussi un métier à risque.
"Nous prions pour que le bon Dieu nous donne la force et l'intelligence pour bien l'accomplir. C'est un moment inoubliable pour nous, car le serment est prêté une seule fois dans la carrière du greffier", a précisé Me Dieng.