ASMAE EL MOUDIR PRÉPARE SON PREMIER LONG-MÉTRAGE
FESTIVAL DE COURT MÉTRAGE
Tanger, 13 oct (APS) – La jeune réalisatrice marocaine Asmae El Moudir, qui a obtenu une ‘’mention spéciale’’ du jury de la 13-ème édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger (5-10 octobre), pour son quatrième film ‘’Bout à bout’’ ( ), envisage son premier long-métrage, en cours d’écriture, sous la forme d’un ‘’mariage’’ entre la fiction et le documentaire.
‘’Je prépare mon premier long-métrage. Je le veux sous la forme d’un mariage entre la fiction et le documentaire. Il faut un équilibre’’, a-t-elle annoncé à l’Agence de Presse sénégalaise, soulignant qu’il s’agit, pour elle, de ‘’capter la réalité avec ses incertitudes, son ennui’’.
Asmae El Moudir a développé ce projet de long-métrage – une coproduction Maroc/Belgique – à Saint-Louis (Sénégal), en 2013. Elle a dit qu’elle compte, pour ce travail, rester fidèle à un style collé à la réalité, développé dans ses quatre courts-métrages.
‘’Je suis très attachée à la réalité. La fiction m’aide à concrétiser mes idées sans tomber dans le conventionnel’’, dit Asmae El Moudir qui, pour le court-métrage ‘’Bout à bout’’, a abordé la question de la fermeture des salles à travers le regard d’enfants et de populations du monde rural.
Quel que soit le sujet abordé d’ailleurs, Asmae El Moudir fonde ses films sur la naïveté d’un enfant, généralement entre trois et dix ans. Un enfant qui raconte ou interprète. Le cinéma n’était pas sa vocation, dit-elle, signalant qu’elle voulait plutôt devenir professeur de philosophie.
La jeune réalisatrice qui estime que ‘’le cinéma tire son énergie de la philosophie’’, s’est formée à l’Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel (ISCA) de Rabat (Maroc).