LES GALERISTES INVITÉS A TRAVAILLER DANS UN CADRE COMMUN
MARCHÉ DE L’ART
Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a invité, mardi, à Dakar, galeristes publics et privés à se retrouver dans "un cadre commun" qui permettrait de consolider le marché national de l’art et de l’articuler à l’international.
"Il est temps que les galeries publiques et privées se retrouvent dans un cadre commun afin d’œuvrer de concert à la consolidation progressive du marché national de l’art et son articulation à l’international", a-t-il déclaré d’une rencontre de concertation avec les galeristes privés.
L’objectif de cette rencontre était de passer en revue l’ensemble des problèmes liés au métier de galeriste, afin que des "solutions réalistes et durables" soient proposées aux acteurs pour la bonne marche de ce secteur.
"Ces discussions nous permettront au niveau du ministère de revoir la fonctionnalité de ces galeries qui connaissent aussi un sérieux problème dans la vente des articles", a-t-il retenu.
Aussi le ministre de la Culture et de la Communication a-t-il assuré l’appui de ses services aux galeries concernées, dans le cadre de leur volonté de s’organiser davantage.
"Nul n’ignore la grande importance des galeries dans le dispositif de protection, de promotion de la création et de la créativité dans le sous-domaine des arts visuels", a-t-il dit.
Le ministre de la Culture et de la Communication a relevé l’importance des galeries, selon lui considérées comme des instruments du potentiel économique de l’art, qui mettent à la disposition de l’espace public "les fruits du génie créatif de l’artiste".
D’où selon Mbagnick Ndiaye la nécessité de collaborer avec les galeristes en vue de les soutenir dans leur travail de promotion des œuvres d’arts.
La directrice de la galerie Kemboury, Thérèse Turpin Diatta, a sollicité l’appui du ministère pour amener les acteurs à faire face aux problèmes rencontrés par le secteur, dont le déficit de vulgarisation des œuvres d’art.
Si l’on en croit Mme Diatta, les galeristes attendent de la tutelle un soutien dans le domaine de la médiation.
"Nous demandons au ministère de mettre en place un fonds d’appui pour nous aider à promouvoir les œuvres de nos artistes", a-t-elle déclaré.