«NOTRE AMBITION, C’EST D’ESSAYER DE DIRE CE CONTINENT COMPLEXE QUE BEAUCOUP ONT ESSAYÉ DE JUGER…»
Pour donner un autre regard de l’Afrique et mettre fin aux préjugés que portent certains pays occidentaux, le journaliste agrée auprès de l’Onu, Gorgui Wade Ndoye, après Genève, a décidé de décentraliser le « Gingembre littéraire » dans son pays
Pour donner un autre regard de l’Afrique et mettre fin aux préjugés que portent certains pays occidentaux, le journaliste agrée auprès de l’Onu, Gorgui Wade Ndoye, après Genève, a décidé de décentraliser le « Gingembre littéraire » dans son pays. Et c’est dans sa ville natale, Rufisque, qu’il a d’abord démarré, avant-hier, le lancement de ce concept. Après Rufisque, Dakar et Saint-Louis abriteront dans les prochains jours « le Gingembre littéraire »
Les « Rufisquois » ont vécu, avant-hier, le lancement du premier « Gingembre littéraire » au Sénégal à la salle des fêtes de l’hôtel de la ville de Rufisque .Un concept lancé d’abord à Genève, et qui sera également décentralisé dans deux autres villes : Dakar et Saint Louis. D’après l’initiateur, le journaliste Gorgui Wade Ndoye, c’était une compétition entre des villes sénégalaises lancée sur les réseaux comme Facebook. Et beaucoup d’internautes ont voulu le voir dans leurs localités après le succès flamboyant qu’il a connu à l’étranger. Finalement, trois villes ont été retenues pour abriter ce concept. Le thème de cette rencontre portait sur « Vivre ensemble ».
Selon M.Ndoye , on ne peut évoquer ce thème sans pour autant impliquer les femmes .Un manière de rendre également un hommage et de faire connaitre les œuvres des femmes écrivaines intellectuelles sénégalaises qui ont marqué la littérature sénégalaise avec Ramatoulaye Seck, Fatimatou Diallo, Marianne Ndoye et Aminata Sow Fall, la marraine de l’édition. Elles étaient toutes présentes lors de la rencontre socioculturelle. « Ce concept, nous l’avons d’abord lancé à Genève aux Nations Unies pour permettre à la population occidentale d’entendre une autre voix…
Mais aussi essayer de faire un portrait de l’Afrique. Notre ambition c’est d’essayer d’écrire l’Afrique, de dire ce continent complexe que beaucoup ont essayé de juger avec leurs propres sentiments…» a souligné Gorgui Wade Ndoye journaliste agrée auprès des Nations Unies à Genève
A en croire le natif de la de la ville de Rufisque, ce concept, c’est également l’affirmation des identités africaines en essayant de faire connaitre cette complexité au reste du monde. Et le choix porté sur les panelistes (femmes écrivaines) n’est pas fortuit « La femme de manière générale, c’est la maitresse de l’humanité. Si vous avez un projet et que vous voulez que ce projet réussisse, il faut intégrer d’abord les femmes. Et surtout dans les sociétés où certains ont oublié que les femmes ont créé l’agriculture.
La sédentarité de nos sociétés a été d’abord l’œuvre des femmes. Nous sommes actuellement dans une salle pleine à parler la Vivre ensemble à travers l’œuvre d’Aminata Sow Fall, Marianne Ndoye, Ramatoulaye Seck et de Fatimata Diallo » a ajouté notre confrère Au-delà de ce panel qui a regroupé les figures emblématiques de la culture et de littérature sénégalaise, les membres du concept « Gingembre littéraire » ont monté une exposition sur l’œuvre et la vie du président poète Léopold Sédar Senghor avec 19 panneaux que la Fondation Léopold S Senghor a mis à leur disposition.
A côté de cette exposition sur l’œuvre de Senghor, il y’avait aussi l’exposition sur la coiffure et l’accoutrement de la femme sénégalaise particulièrement de la femme « Lébou » à travers des panels. Les thèmes seront variés dans les différentes localités qui abriteront le « Gingembre littérature ».
Ainsi, Saint Louis aura comme thème : « la psychose de la Citoyenneté numérique », deux thèmes pour Dakar avec : « l’ouverture philosophique socio-culturelle du vivre ensemble » et un autre sur « Le patriotisme économique ». Gorgui Wade Ndoye et son équipe présenteront un bilan à l’issue d’une journée de restitution qu’ils organiseront dans une école de journalisme le 14 novembre.