MULTIPLE PHOTOSCATALYSEUR DE PROGRÈS
Le mot d'ordre est l'Émergence. C'est comme qui dirait une course contre la montre pour réaliser les infrastructures indispensables pour lutter contre la pauvreté et accélérer le décollage économique des pays
Même si le continent africain connaît des taux de croissance élevés avec une moyenne de 6%, il n'en demeure pas moins que ce pourcentage est encore insuffisant pour atteindre l'émergence, voire plus largement, le développement. Il faudrait près de 100 milliards USD par an sur une décennie pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Des progrès ont été accomplis par les Etats et les partenaires au développement, la BAD, la Banque Mondiale et la Chine, en particulier, qui ont beaucoup investi dans le financement des ouvrages publics (autoroutes, ports, aéroports, centrales électriques, réseaux de télécoms…). Au Sénégal aussi, le gap infrastructurel reste énorme, même si le processus de rattrapage est enclenché depuis l'avènement à la magistrature d'un certain Abdoulaye Wade dont c'était une véritable obsession. Avec audace et panache, il a réussi à imprimer sa marque dans l'Histoire avec des projets d'envergure (autoroute à péage, aéroport de Diass). Même s'il y a énormément à dire sur sa gouvernance dans ce domaine…
Et Macky Sall, en bon ingénieur de métier, a porté les bottes de chantier et suit, à la trace, l'exemple du précurseur avec la poursuite des projets entamés et la conception de nouveaux comme la création, ex-nihilo, d'une nouvelle ville à Diamniadio, l'élargissement du programme autoroutier, notamment à Touba…
Dans la sous-région, en Côte d'Ivoire en particulier, c'est l'effervescence avec des chantiers, un peu partout. Le mot d'ordre est l'Emergence. C'est comme qui dirait une course contre la montre pour réaliser les infrastructures indispensables pour apporter du bien-être aux populations, lutter contre la pauvreté et accélérer le décollage économique des pays…
D'ailleurs, il y a ce débat entre les Politiques, pressés de faire des réalisations à afficher pour des raisons, en partie électoralistes et les Régulateurs des marchés publics, qui tiennent au respect scrupuleux des procédures dans une dynamique de préservation des deniers publics et de promotion de la bonne gouvernance.
Aussi, pour réaliser cette édition, REUSSIR a sorti l'artillerie lourde en faisant appel à des experts chevronnés qui ont passé au peigne fin les différents aspects du sujet et préconisé des voies et moyens afin que les infrastructures deviennent un vrai levier de développement économique et social de nos pays.
Des problématiques de fond ont été posées, notamment le financement des infrastructures, le Partenariat Public/Privé, l'implication des acteurs nationaux, l'entretien et la maintenance, les corridors d'intégration économique régionale, l'interconnexion multimodale entre les lignes ariennes, maritimes, ferroviaires et routières. Au final, un dossier riche de 76 pages à conserver et à suivre dans le prochain numéro…
L'autre actualité, c'est REUSSIR qui s'apprête à célébrer ses 10 ans de présence (et d'influence !) dans le paysage médiatique sénégalais, et de plus en plus, au niveau sous- régional. Soit le résultat d'une conviction forte et d'un engagement total en faveur de l'information économique,
de la mise en valeur des hommes et femmes qui œuvrent, en permanence, à créer des emplois et des richesses. Eux qui sont les vrais acteurs de terrain et qui vont permettre au Sénégal et au continent de devenir émergents.
Nous reviendrons sur cet événement qui fait suite à celui organisé, l'année dernière, pour marquer le numéro 100 du magazine. Comme disait l'Autre, "on ne savait pas que c'était impossible, c'est pourquoi on l'a réalisé". N'est-ce pas ?