DES JEUNES DIPLÔMÉS QUI S’INTÉRESSENT À L’HORTICULTURE
"Il y a petit à petit, de jeunes techniciens qui commencent à s’intéresser à l’horticulture, surtout à Mboro"

L’horticulture pratiquée dans la zone des Niayes, surtout dans le cadre des exploitations familiales, commence à attirer davantage de jeunes techniciens diplômés, même si le phénomène reste encore marginal, a souligné le coordonnateur de l’Association des unions maraîchères des Niayes (AUMN) Mamadou Ndiaye.
"Il y a petit à petit, de jeunes techniciens qui commencent à s’intéresser à l’horticulture, surtout à Mboro", a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Mais cette tendance n’attire pas encore beaucoup de monde, a-t-il indiqué, ajoutant que la tendance la plus lourde chez les jeunes, consiste à quitter les périmètres maraîchers, en raison du caractère "peu attrayant" de l’activité, faisant allusion aux méthodes encore peu modernes qui y prédominent.
"De plus en plus de jeunes prennent conscience que l’agriculture peut nourrir son homme", relève toutefois le technicien, donnant en exemple les jeunes de Notto Gouye Diama et Kayar où, selon lui, "de plus en plus de jeunes sont en train d’acquérir des terres pour cultiver".
Il a dit espérer que "d’ici 10 ans", la tendance encore timide se confirme avec un plus grand engouement des jeunes pour l’agriculture en général et l’horticulture en particulier.
Présente dans toute la zone des Niayes, de Dakar à Saint-Louis, l’AUMN se veut "une association paysanne de troisième niveau", très influente dans la zone.
L’organisation se définissant à la fois comme "un syndicat et une entreprise agricole", travaille à renforcer les capacités de négociation de ses membres, leur accès aux intrants, aux financements.
L’Association des unions maraîchères des Niayes ambitionne également de contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat, pour en dernier ressort, améliorer leur bien-être, explique son coordonnateur.