DU PAIN SUR LA PLANCHE DES BOULANGERS
''L'application du nouveau règlement sera contraignante pour les boulangers qui ne sont pas aux normes''- Amadou Gaye refuse la diversion
Les boulangers ne parlent pas le même langage. En effet le regroupement des boulangers du Sénégal a entamé ce mardi une grève de 72h sans pain. Ils fustigent le manque de réaction des autorités par rapport à leurs doléances dont l’application de la vérité sur l’augmentation du prix du pain. Par contre au meme moment, le président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Amadou Gaye rassure les consommateurs parce que sa fédération n’a donné aucun mot d’ordre de grève.
« La fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) qui est dans toutes les régions du Sénégal n’a donné aucun mot d’ordre de grève. Donc je tiens à rassurer les gens par rapport à cette information. Notre revendication principal par rapport à la réglementation a été satisfaite . Nous avons bien dit à l’Etat que nous voulons une solution définitive des problèmes de la boulangerie sénégalaise. Et nous avons mis deux mois à faire un projet de décret qui va réguler le secteur. Parce que les boulangers sont pris en otages par le système», dit-il sur Iradio. Avant d’ajouter que «le nouveau decret va interdire le système des intermédiaires. Il n’est plus question que quelqu’un livre du pain sans avoir un registre de commerce ».
Toutefois, Amadou Gaye renseigne que «l’Etat a accepté la mise en place d’un nouveau format supérieur qui permettra aux boulangers de faire le pain par rapport au gramme».
Le président de la Fnbs invite « l’Etat à prendre ses responsabilités. Parce qu’il y a ceux qui ne veulent pas que la nouvelle réglementation entre en vigueur sont dans la diversion pour qu’on n’applique pas le nouveau règlement. C’est ça la réalité.
Ainsi, Amadou Gaye indique que l’application du nouveau règlement sera effectivement contraignante pour les boulangers qui ne sont pas aux normes. « Nous avons travaillé pendant des années pour qu’on obtienne ce nouveau projet de décret. Il n’est plus question qu’on nous fasse de la diversion», a-t-il conclu.