HARO SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LES DIFFICULTES DE GOUVERNANCE
Gaoussou Guèye, le président de la Panepao, a mis le doigt sur la durabilité de la pêche compromise par la raréfaction des ressources halieutiques résultant d’une surexploitation de la pêche Inn illicite et aggravée par les changements climatiques.
La plateforme régionale des acteurs non étatiques de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’ouest (Panepao /Wanfasa) a tenu sa première rencontre à Saly-Portudal. Gaoussou Guèye, le président de la Panepao, a mis le doigt sur la durabilité de la pêche compromise par la raréfaction des ressources halieutiques résultant d’une surexploitation de la pêche Inn illicite et aggravée par les changements climatiques.
Selon le président de la Panepao, des menaces liées à l’exploration et l’exploitation pétrolières et gazières sur les écosystèmes marins et côtiers sont à prendre au sérieux.
Face à cette situation, Gaoussou Guèye a soulevé la pluralité des organisations privées non articulées constituant une limite à une participation efficace et efficiente aux politiques publiques avec effets négatifs sur la qualité de la gouvernance de la pêche. Par conséquent, il a rappelé la place de l’objectif de développement durable 14 ayant trait à la conservation et l’exploitation de manière durable des océans, des mers et des ressources marines aux fins de développement durable. Ce qui est une aspiration tournée vers la pêche et l’aquaculture.
A l’en croire, le fait trouve son justificatif dans la volonté de la Fao, le Fonds alimentaire mondial leur conférant un rôle essentiel en matière de sécurité alimentaire et de nutrition dans le monde et particulièrement dans les pays en voie de développement. Moussa Mbengue, le secrétaire régional de la Panepao/Wanfasa couvrant les quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest et la Mauritanie, a campé l’objectif de cette première rencontre depuis sa mise en place à Abuja en 2018 au Nigéria avec l’appui du Fonds alimentaire mondial, de la Cedeao, et de l’Union européenne. Le bureau exécutif de la Panepao est élargi aux sept plateformes nationales dans sept pays. Il s’agit, selon lui, d’évaluer le chemin parcouru et d’identifier les problèmes et contraintes auxquels cette plateforme et celles nationales sont confrontées en vue de décliner des mesures correctives. L
a rencontre, à l’en croire, a été ainsi donc le lieu de partage des activités par les plateformes nationales dans leurs zones respectives. Au bout du compte, il est aussi question de la mise en place d’un plan initial produit en 2018 et validé par la Cedeao et la déclinaison d’une feuille de route.