LA BANQUE MONDIALE EXHORTE LES PAYS A INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN
Il est de notoriété publique que l’Afrique concentre la population la plus jeune du monde, et qu’elle est là où se posent les plus grands défis en matière de capital humain
Il est de notoriété publique que l’Afrique concentre la population la plus jeune du monde, et qu’elle est là où se posent les plus grands défis en matière de capital humain. C’est dans ce cadre que le Groupe de la Banque mondiale avait lancé, en 2019, le Plan pour le capital humain en Afrique afin de stimuler des investissements et des réformes dans ce domaine. En cette période de crise de Coronavirus qui a totalement exacerbé les conditions de vie des populations, la Banque Mondiale a réitéré son appel aux pays africains en les invitant à investir davantage dans le capital humain.
Investir dans les populations est le meilleur moyen pour combattre la pauvreté et les conséquences néfastes de la pandémie de la Covid-19 en Afrique, si l’on en croit la Banque Mondiale. C’est pour cela que l’institution financière internationale a fortement recommandé aux gouvernants africains d’investir dans le capital humain.
A travers son plan pour le capital humain en Afrique, la Banque mondiale encourage des investissements et des réformes dans ce domaine. Ce Plan définit des cibles et des engagements financiers précis dans le cadre du Projet pour le capital humain. Il s’agit, plus précisément, d’une initiative mondiale appelant à investir rapidement, plus et mieux dans les populations pour stimuler une croissance économique profitant à tous.
Ainsi, renseigne la note de presse de la BM que nous avons consultée, un an après son lancement, non seulement le soutien de la Banque mondiale aux pays africains a été considérablement renforcé, mais il a également été adapté. « La Banque a engagé près de 7,5 milliards de dollars de financements spécifiques sur des projets de développement humain au cours de l'année écoulée (soit plus du double de l'année précédente), tout en renforçant son soutien au capital humain dans d’autres secteurs : agriculture, inclusion sociale, eau et assainissement, etc. », précise la source. En outre, constate la banque mondiale, alors que sévit la crise du coronavirus (COVID19), les filets sociaux sont encore plus essentiels, car ils protègent la vie et les moyens de subsistance des personnes et les aident à amortir le choc.
Par ailleurs, indiquent-ils, la pandémie actuelle n’est venue que pour nous rappeler toute la valeur et la rentabilité des investissements dans le capital humain. A cet effet, relève la BM, la pandémie a eu des répercussions directes et indirectes sur le capital humain de l'Afrique. Et, poursuit-elle, ce sont les femmes et les filles qui en souffrent le plus. «Toutefois, en dépit de cette situation préoccupante, il y a aussi des raisons d'espérer et d'adresser un message fort aux décideurs politiques : investir dans l'autonomisation des femmes, par l'accès à une éducation de qualité, à des filières d'emploi et à des soins de santé sexuelle et reproductive, est aujourd'hui plus important que jamais », appelle l’institution de Bretton Woods. Tout cela, explique l’institution financière internationale, peut aider les pays africains à accélérer leur transition démographique, c'est-à-dire à inverser les courbes de natalité et de mortalité infantile.