LA COMPETENCE NUMERIQUE DE NOS PRIVES NATIONAUX EST AVEREE
Mahammed Boun Abdallah Dionne présidait l’ouverture de la 4ème édition des Assises de l’entreprise 2019, ouverte hier, mardi à Dakar.
«C’est avec une grande fierté que je constate cette compétence numérique de nos privés nationaux. Les produits et services qu’ils offrent au secteur privé, à l’Administration publique et aux citoyens sont performants et de haute qualité», a déclaré le Premier ministre, ministre d’Etat et Secrétaire général de la présidence de la République.
A cet effet, il confie : «Des instructions seront données au Ministère en charge du Numérique, en collaboration avec l’Adie, l’Artp et l’Asepex, pour promouvoir et renforcer les ressources nationales du numérique». Argumentant son propos il dit ceci: «Si le Président de la République a décidé de faire de l’économie numérique un ministère plein, c’est pour que les objectifs du Sénégal-Numérique 2025 soient atteints».
Selon lui, le gouvernement a récemment publié la liste des 20 membres du Conseil national du numérique choisis et nommés, à titre bénévole, en raison de leurs activités, compétences et expertise dans le domaine du numérique. «Il en sera de même pour les projets et initiatives publics et privés ayant pour objectif de développer et promouvoir l’économie numérique dans tous les secteurs de notre économie», a-t-il tenu à expliquer. Ce qui lui fera dire: «La mise en œuvre de la ‘’Stratégie Sénégal Numérique2025’’ permettra également le renforcement des infrastructures, le développement des compétences digitales, l’éclosion d’une masse critique d’incubateurs, de start-up, de data-centers, ainsi que des plateformes de développement et de création de services à valeur ajoutée».
PROMOTION DU MADE IN SENEGAL
Abordant la problématique du made in Sénégal, le PM s’est empressé de magnifier la place que devra jouer l’industrie dans le PSE 2, en changeant d’appellation pour devenir ministère du développement industriel: «Le Pse a eu un effet considérable sur l’Industrie et sur la croissance. Des réalisations d’envergure ont été enregistrées (Plateforme intégrée de Diamniadio, Zones Economiques Spéciales, etc.)». A l’en croire, notre volonté affichée de relancer la dynamique de production industrielle, a participé à la sélection du Sénégal comme pays-pilote pour l’opérationnalisation de la nouvelle approche de l’ONUDI tournée vers un développement industriel inclusif et durable.
«Cette nouvelle réflexion pour une meilleure gestion de la chaine de valeur (Etat-Industriel-Commerçants-Consommateurs) est à saluer», tout en soutenant: «Le moins d’importations de produits et d’intrants industriels pour le Sénégal, c’est un déficit commercial réduit, des transferts de capitaux à l’étranger en baisse, une valeur ajoutée locale plus importante, plus d’emplois créés et consolidés».