L’APIX A PIED D’ŒUVRE
Mise en œuvre du projet
L’Agence de promotion des investissements et grands travaux (Apix) a organisé mardi à Saint-Louis, un atelier d’information et de sensibilisation sur la mise en œuvre du Projet de développement durable et inclusif de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas) à l’intention des maires des communes concernées.
Pour une bonne mise en œuvre du Projet de développement durable et inclusif de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas) dans les régions de Saint-Louis et de Louga, l’Apix prend les devants. Pour éviter un éventuel quiproquo dans le déroulement dudit projet, l’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux a organisé mardi à Saint-Louis, un atelier d’information et de sensibilisation à l’intention des différents maires des communes concernées.
Il s’agit, selon Aïda Djigo Wone, directrice adjointe de l’Apix, de mettre à niveau les maires afin de s’assurer qu’ils ont une bonne compréhension du projet, par les partages des documents, notamment l’accord cadre qui lie les investisseurs aux collectivités locales et aux populations, le cahier des charges et l’appel à projet qui permet de sélectionner les investisseurs, entre autres.
Mais aussi de discuter du bail qui lie l’Etat et les collectivités locales et du sous-bail qui lie les collectivités locales aux investisseurs. A ce niveau, l’atelier a permis aux différents maires concernés de recueillir toutes les informations sur les conditions de cession et de retour des terres.
Ecartant toute possibilité de la survenance de problèmes liés au foncier, la directrice adjointe de l’Apix a fait savoir que le Pdidas est une réponse au problème foncier, car il est fondé sur une démarche inclusive qui met en relation les populations, leurs représentants et les investisseurs, favorisant ainsi une gestion foncière partagée entre ces trois entités.
Ndèye Coura Mbaye Diop, coordonnatrice du Pdidas, a de son côté, rappelé que le projet interviendra dans neuf communes des régions de Saint-Louis et Louga dont deux dans la zone du Lac de Guiers, à Louga et sept dans la région de Saint-Louis, autour du Ngalam, à savoir Ngnith, Diama, Ronkh, Mbane, Ndiabène Gandiol, Gandon et Fass Ngom. Dans ces zones, le projet mettra en place un modèle inclusif de développement agricole mettant en œuvre aussi bien les petits que les grands producteurs, a-t-elle indiqué.
Mme Diop ajoute qu’il ne s’agira nullement pour le projet de faire table rase sur l’existant, car le Pdidas compte d’abord s’appuyer sur les supports réalisés dans le cadre du foncier par d’autres projets comme le Mca pour les renforcer avant de les démultiplier dans les autres zones d’intervention.
D’un coût de plus de 43 milliards de francs Cfa, le Pdidas est un projet du gouvernement du Sénégal arrimé au Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) et financé par la Banque mondiale (Bm) et le Fonds mondial pour l’environnement (Fem) pour une durée de six ans avec pour objectif de porter à 100 mille tonnes, les exportations de produits horticoles du Sénégal pour une valeur de 60 milliards de francs dont une dizaine de milliards de chiffre d’affaires pour les petits exploitants.
Par la réalisation de cet objectif, le projet compte ainsi contribuer à la promotion et au développement d’une agriculture commerciale inclusive s’appuyant sur une gestion durable des terres dans la vallée du Ngalam et du Lac de Guiers, zones dans lesquelles 10 000 personnes seront impactées.