LE SENEGAL AFFICHE UN TAUX DE TRANSPOSITION DE 71% EN 2017
Le président de la commission de l’Uemoa Abdallah Boureima a annoncé que le pays affiche un taux satisfaisant de réformes en 2017
Le ministre de l’Economie, des finances et du plan Amadou Ba a présidé hier, vendredi 30 mars, la revue annuelle 2017 des réformes, politiques, programmes et projets de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (Uemoa). A cette occasion, le président de la commission de l’Uemoa Abdallah Boureima a annoncé que le Sénégal affiche un taux satisfaisant de réformes en 2017. Selon lui, sur 122 textes communautaires, le Sénégal applique une centaine.
En 2017, le Sénégal affiche un taux satisfaisant de réformes de 71% au niveau des différents chantiers visités. L’annonce a été faite par Abdallah Boureima, président de la commission de l’Uemoa qui s’exprimait hier, vendredi 30 mars, lors de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa. «Au total, le Sénégal a eu une très bonne performance dans les 3 domaines visités en ce qui concerne la gouvernance macro-économique et la convergence mais aussi au niveau des politiques sectorielles en l’espace de 2 ans. En 2017, le Sénégal a un taux de mise en œuvre des réformes de 71%. C’est l’un des taux les plus élevés de l’Union. En effet, sur 122 textes communautaires, le Sénégal applique plus d’une centaine », informe-t-il.
Pour sa part, le ministre de l’Economie, des finances et du plan Amadou Ba a rappelé que le taux de transposition des directives au niveau communautaire est passé de 57% à 66% entre 2014 et 2015, et que celui de l’application des réformes est passé sur la même période de 49% à 63%. Selon lui, ces évolutions favorables mettent clairement en évidence l’application d’un nouvel élan, c'est-à-dire une nouvelle dynamique qui insuffle une tendance positive dans le rythme de mise en œuvre des réformes au Sénégal.
Pour rappel, la revue des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa est un processus d’évaluation qui a été décidé en 2013 par les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Uemoa à travers l’adoption de l’acte additionnel du 24 octobre 2013. Elle vise à donner l’impulsion politique nécessaire pour accélérer le rythme de mise en œuvre, par les Etats membres, des réformes et programmes communautaires.
Suivant Amadou Ba, l’institution de la revue s’inscrit dans une perspective d’amélioration de la gouvernance économique et politique de l’Union, afin de favoriser son attractivité pour les investisseurs. « L’importance de cette revue tient au fait qu’elle intègre dans son approche la nécessité de procéder à un suivi rapproché des recommandations spécifiques formulées à l’endroit des autorités ministérielles, pour favoriser l’application immédiate des réformes et programmes de l’Uemoa en relation avec leur département », a-t-il expliqué.