LES RISQUES ET PRATIQUES DES COMPAGNIES MINIÈRES PASSÉS À LA LOUPE
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Dakar, 16 mai (APS – Les risques et pratiques des compagnies minières en matière de flux financiers et de transfert de bénéfices ont été au centre des travaux d’un atelier organisé du 8 au 12 mai dernier à Dakar.
Les participants ont identifié à cette occasion, "les solutions administratives pour remédier aux problèmes", signale un communiqué de la Banque mondiale transmis à l’APS.
Le document souligne que les ministres en charge des mines de 17 pays africains ont participé à la rencontre aux côtés des membres des organisations de la société civile, dont l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), Oxfam et la Fondation Ford, et des représentants des autorités fiscales.
Les pays représentés à la rencontre sont, l’Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Mali, le Mozambique, la Mauritanie, Madagascar, le Niger, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Tchad et le Togo.
Cet atelier de 5 jours a été organisé par la Banque mondiale, en collaboration avec le Centre africain de développement minier (CAFM), l’Alliance des minéraux et de l’énergie pour le développement (MEFDA) et l’Agence de coopération allemande (GIZ). Le but consistait à renforcer la capacité des contrôleurs fiscaux à s’assurer que les recettes légitimes issues des activités minières sont conformes aux accords contractuels, informe le communiqué.
Dans sa dernière publication intitulée "Transfer Pricing in Mining with a Focus on Africa : A Reference Guide for Practitioners", la Banque mondiale "établit une série de recommandations pratiques et des modules de formation destinés aux autorités de l’administration fiscale des pays africains".
Selon le communiqué, il s’agit de "permettre la bonne gestion des revenus du secteur minier", laquelle "peut contribuer au développement des pays".
En effet, "les institutions extractives constituent une source de revenus essentielle pour bon nombre de pays, dont une trentaine d’économies africaines".