«NOUS AVONS PLUS D’UNE DIZAINE DE DOSSIERS DE PLAINTES SUR LA TABLE»
SEYNABOU NDIAYE DIAKHATE, PRESIDENTE DE L’OFNAC
Depuis son arrivée à la tête de l’office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Seynabou Ndiaye Diakhaté a été saisie de dix plaintes. Elle l’a confié à la presse hier en marge de l’atelier de renforcement des capacités des enquêteurs. Les travaux de cet atelier portent sur «la lecture et l’analyse de la cohérence des états financiers et principaux documents comptables ».
La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Seynabou Ndiaye Diakhaté a présidé hier l’atelier de renforcement des capacités des enquêteurs sur «La lecture et l’analyse de la cohérence des états financiers et principaux documents comptables». Et durant la rencontre, elle a révélé que les dossiers et les plaintes pleuvent sur son bureau depuis son arrivée à la tête de l’organe. «J’ai hérité de nombreux dossiers depuis mon installation et je suis en train de les étudier avec mes agents. Nous avons plus d’une dizaine de dossiers sur la table. Et on reçoit tous les jours des plaintes», a-t-elle signalé en précisant cependant que l’Ofnac est soumis aux principes qui gouvernent toute enquête sur les règles de secret et de confidentialité. C’est la raison pour laquelle, ces dossiers ne peuvent pas être divulgués.
Evoquant l’atelier proprement dit, la remplaçante de Nafi Ngom Keita indique qu’il est consacré à l’analyse des documents comptables, concernant les normes de l’Uemoa et de l’Ohada. La finalité de la rencontre est de faire comprendre facilement aux enquêteurs de l’Ofnac les nouvelles normes qui existent dans le système comptable. «C’est une activité issue du programme d’appui au plan d’actions de l’Ofnac, qui bénéficie de l’appui de l’Union Européenne et vise un partage et une appropriation des outils du cadre de référence et des principes comptables fondamentaux qui sous-tendent la transparence», explique l’ancienne doyenne des juges d’instruction.
Pour elle «une parfaite maîtrise des textes, principes et normes comptables demeure la base de nos activités de contrôle d’audit et vérifications. D’où l’enjeu d’une bonne maîtrise de ces fondamentaux ». A noter que cette activité bénéficie de l’appui de l’Union Européenne et a enregistré la participation des partenaires de l’Ofnac comme l’Armp et la Centif.