PLUS DE 5 000 PERSONNES SENSIBILISÉES SUR LA MIGRATION ILLÉGALE
A travers la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, le projet PONTI s’est investi à lutter contre la migration illégale en s’attaquant aux racines du mal.
A travers la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, le projet PONTI s’est investi à lutter contre la migration illégale en s’attaquant aux racines du mal. Le co-directeur du projet au Sénégal,Talla Cissé renseigne que le guichet de Kaffrine a sensibilisé plus de 5 000 personnes sur les conséquences de la migration clandestine.
Depuis qu’il a été lancé en 2017, dans le cadre de la coopération italienne, le projet PONTI mène des activités dans les régions de Thies, Dakar, Kaffrine, Louga au-tour de la thématique : «Inclusion sociale et économique,jeunes et femmes, innovation et diaspora». D’après son co-directeur au Sénégal, Talla Cissé, avec le projet PONTI, plus de 5 000 personnes ont été sensibilisées et informées sur les risques liés à la migration clandestine durant les deux dernières années dans le guichet du projet installé de Kaffrine.
Selon lui, le guichet sert à orienter, à former les jeunes, à les aider dans leur quête d’insertion ou dans la recherche d’emploi. « Et le guichet était là, avec l’appui de l’Agence nationale de la promotion à l'entrepreneuriat des jeunes (Anpej), pour former les jeunes, à rédiger un Cv, une lettre de motivation, ou à connaître les techniques d’entretien d’embauche. Et à travers cela, aujourd’hui, on peut dire que beaucoup de jeunes ont été formés. Je dis bien que des jeunes aussi ont été reçus grâce à la formation parce qu’ils ont
capitalisé beaucoup de bagages intellectuels qui les aident à s’insérer dans la vie active», a indiqué Talla Cissé.
Les femmes membres des Gie (Groupement d’intérêt économique) ont pour leur part été formée en gestion d’entreprise, en gestion financière, éducation financière, et en technique de transformation de produits locaux. Ce qui a participé à l’autonomisation des femmes à travers les activités génératrices de revenus qu’elles ont entreprises. Pour Talla Cissé, il y a des raisons de rester ici au Sénégal. « Peut-être que les gens n’avaient pas la bonne informa-tion.
Et nous avons travaillé avec le recrutement d’un expert de sorte à rassembler toutes les opportunités qui s’offrent. Une fois au guichet, le visiteur dispose de l’ensemble de ces informations. Ils ont su qu’on pouvait rester ici, se former, et bien se former en plus de la possibilité de s’insérer dans la vie économique, de trouver un emploi ou d’avoir du financement ou même créer des micros entreprise grâce au financement des banques », sou-tient le président le co-directeur du projet PONTI, Talla Cissé. Le coût global du projet s’est étendu à 1,5 millions d’euros (975 millions CFA°.