UNE CAGNOTTE DE 72 MILLIARDS DESTINÉE À DES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Relance du comite national de coordination de la microfiance
Le Comité National de Coordination (Cnc) des activités de la microfinance va être relancé. il va démarrer par le lancement de deux projets qui vont permettre aux Sénégalais de disposer de financement pour leurs activités. il s’agit du Projet de promotion de la microfinance islamique (Promis) et de la plateforme dédiée à la diaspora sénégalaise établie en italie qui vont, respectivement, coûter 47 milliards et 25 milliards Fcfa. Dans le but de soutenir les acteurs de la microfinance et de permettre aux Sénégalais de bénéficier de financements pour leurs activités, le ministère de l’Economie numérique et de la Microfiance va procéder au lancement de deux programmes. D’abord, il s’agit du Promis qui, selon le ministre de l’Economie numérique et de la Microfiance Aminata Angélique Manga, est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque Islamique de Développement (Bid) à hauteur de 47 milliards Fcfa. L’autre projet concerne la mise en place de la phase 2 de la plateforme dédiée à la diaspora sénégalaise établie en Italie et financée à hauteur de 25 milliards Fcfa. Ces deux projets, qui suscitent l’engouement des bailleurs de fonds à l’image de l’Union Européenne, entrent dans le cadre de l’institutionnalisation du Comité National de Coordination de la Microfiance. «Le Comité a pour objectif de valoriser et de mettre en œuvre la Lettre de Politique Sectorielle (lPS). Mais depuis lors, il était tombé en léthargie», a soutenu hier Aminata Angélique Manga qui présidait l’atelier de partage des projets élaborés dans le cadre de l’opérationnalisation du plan d’action de la Lps.
UNE BONNE CONCERTATION POUR CAPTER DES FINANCEMENTS
Le Cnc, de l’avis du ministre Aminata Angélique Manga, inté- resse tous les acteurs de la microfiance, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), les acteurs des systèmes financiers décentralisés ainsi que leurs membres et clients. «Il attire également des partenaires. Mais s’il n’y a pas de concertation, il sera difficile de capter tout le financement nécessaire», a indiqué l’ancienne présentatrice du journal télévisé à la Rts. Pour réussir la matérialisation de cette Lps, Aminata Angélique Manga s’appuie sur la position de leader du Sénégal en matière de systèmes financiers décentralisés dans la zone de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (Uemoa). « Il n’y a pas raison que ce comité soit en léthargie et qu’il n’y ait pas de concertation. C’est pourquoi, nous avons voulu relancer ce dialogue afin de le rendre permanent», a-t-elle dit avant d’ajouter que le secteur de la microfiance contribue à hauteur de 10,4% de l’économie nationale. «C’est un secteur dynamique auquel il faut accorder beaucoup plus d’attention», souligne Aminata Angélique Manga.