ZAHRA IYANE THIAM REVISITE LES MECANISMES DE REDYNAMISATION DE PROMISE
Pour rendre beaucoup plus performant Promise plombé depuis sa création par une gestion gabégique, Zahara Iyane Thiam, a invité les responsables du Promise à orienter l’institution financière vers l’opérationnalisation de ses mécanismes d’intervention
Le ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Zahra Iyane Thiam, a présidé hier les travaux de la réunion du comité de pilotage du Programme de promotion de la Microfinance islamique au Sénégal (Promise) pour l’année 2021. A cette occasion, elle a invité la Coordonnatrice du Promise, Fatou Diané Guèye et son équipe à s’orienter vers l’opérationnalisation de leurs mécanismes d’intervention pour rendre plus performante la Microfinance islamique.
Pour rendre beaucoup plus performant le Programme de Promotion de la Microfinance Islamique au Sénégal (Promise) plombé depuis sa création par une gestion gabégique, le ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Zahara Iyane Thiam, a invité les responsables du Promise à orienter l’institution financière vers l’opérationnalisation de ses mécanismes d’intervention. Elle a fait cette recommandation hier, lors de la réunion du comité de pilotage du Promise.
Zahra Iyane Thiam indique dans son invite qu’il est question de mettre en place les mécanismes institutionnels et opérationnels par la mise en œuvre des diligences dont l’élaboration et l’opérationnalisation de la «charia board»; d’identifier les Systèmes Financiers Décentralisés (SDF) partenaires et de formaliser ce partenariat à travers la signature de conventions. Elle recommande ainsi à la Coordonnatrice du Promise, Fatou Diané Guèye et son équipe, dès l’entame du processus de développement des produits et services de Microfinance islamique, de mettre en place une ligne de financement moudharaba restreinte ou encore la ligne de refinancement du Fonds d’Impulsion de la Microfinance (FIMf) au profit des Systèmes financiers décentralisés (SFD), hors article 44.
Zahra Iyane Thiam renseigne d’ailleurs qu’un budget de 19,2 milliards FCFA a été dégagé pour relever les multiples défis et pour couvrir les activités identifiées au titre des quatre composantes que comporte le Promise. «C’est dans cette dynamique que la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire considère ainsi la Microfinance islamique comme une alternative à côté de la finance conventionnelle, afin de faciliter l’accès aux services financiers des couches jusque-là insuffisamment desservies par les institutions financières (jeunes, femmes, MPME rurales», souligne Zahra Iyane Thiam, qui précise d’ailleurs que ce financement n’est pas destiné exclusivement aux musulmans, mais à toutes les religions.
«La finance islamique est un système et non une religion et son principe est sous-tendu par « la charia board» qui sert uniquement d’organe de contrôle».
Pour rappel, le financement du Promise s’élève à 47,6 milliards FCFA dont 34,8 milliards FCFA provenant de la contribution de la Banque islamique de Développement (BID), 9 milliards Fcfa et la contribution des systèmes financiers décentralisés, plus la contrepartie de l’Etat du Sénégal, pour un montant de 3,8 milliards FCFA.