POUR EXIGER LE RESPECT DES ACCORDS, LE G20 ANNONCE UN PRÉAVIS DE GRÈVE
L’année scolaire risque d’être perturbée. Les syndicats sont en train de dérouler leurs plans d’actions, pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement.
Le respect des accords signés en 2014 avec le gouvernement, c’est ce qu’exige le G20. En conférence de presse hier, la nouvelle équipe de ce cadre, qui regroupe une vingtaine de syndicats d’enseignants, a annoncé le dépôt d’un préavis de grève dès ce lundi.
L’année scolaire risque d’être perturbée. Les syndicats sont en train de dérouler leurs plans d’actions, pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement. Dans cette même dynamique, le G20 a annoncé le dépôt de son préavis de grève dès lundi. En conférence de presse hier, le nouveau coordonnateur de ce cadre, qui regroupe une vingtaine de syndicats de l’enseignement, a fait savoir que cette décision a été prise après une analyse du «contexte scolaire marqué par une faible mise en œuvre du protocole d’accords de février 2014 et le non-respect des engagements et la persistance du gouvernement de verser dans le dilatoire, tout en jouant la carte de la division». Ardo Fall, par ailleurs Secrétaire général de l’Uden/R, soutient que : «Le G20 dénonce cette stratégie habituelle consistant à faire encore de nouvelles promesses sans une réelle volonté de les respecter.»
Ainsi M. Fall et ses camarades exigent «du gouvernement, la satisfaction de sa plateforme revendicative qui accompagne ledit préavis». Et M. Fall, d’énumérer les revendications : «Il s’agit du respect des accords de 2014, la lancinante question des enseignants décisionnaires, discriminés injustement en fonction ou pire à la retraite à cause d’un arsenal de textes caduques, qui continuent de les maintenir dans une station de précarité extrême, inacceptable et incompréhensible. Il y a aussi la question de la rémunération des fonctionnaires de l’Etat. Nous assistons toujours à un dilatoire du gouvernement, qui n’a pas encore donné de réponses justes par rapport à cette question. Et la retraite à 65 ans, pour des raisons de justice et de performance professionnelle.»
Pour trouver une «solution concrète aux préoccupations des enseignants et pour une école de qualité», le G20, tout en saluant cette dynamique de lutte des enseignants, «appelle à davantage de concertation, de retrouvailles autour des préoccupations des enseignants». Le coordonnateur du G20 a ainsi appelé les autres organisations syndicales à l’unité, afin de «s’accorder sur des plans d’actions».
Le G20 a renouvelé ses instances et mis en place une nouvelle équipe de coordination le mardi 23 novembre dernier. Le coordonnateur, Ardo Fall, souligne que leur mission s’inscrit «naturellement dans la continuité de la réflexion entamée sur les problèmes de l’école et des enseignants, mais également la poursuite des actions menées pour l’atteinte de leur objectif principal» à savoir «des enseignants épanouis dans un système éducatif innovant et performant».