Angleterre: la presse britannique fustige les "lâches" d'Arsenal
Les médias britanniques ont sévèrement critiqué les "lâches" joueurs d'Arsenal et leur entraîneur dans la tourmente Arsène Wenger mardi, au lendemain de la lourde défaite des "Gunners" à Crystal Palace (3-0).
"Ils se sont dégonflés, ce sont des lâches, ils ont évité les duels", a assuré l'ancienne vedette de Liverpool Jamie Carragher, consultant sur Sky Sports, jugeant les récentes performances des stars Mesut Özil et Alexis Sanchez "rien de moins qu'embarrassantes".
"La meilleure description de ces joueurs a été faite il y a deux ans par Graeme Souness (ancien entraîneur de Liverpool et des Glasgow Rangers notamment, NDLR). Il a dit qu'ils étaient une équipe de gendres idéaux. Mais quel père voudrait que sa fille en ramène un comme ça à la maison ?", a continué Carragher.
Après cette défaite chez les "Eagles" à Selhurst Park --lors de laquelle des fans d'Arsenal ont chanté: +Vous n'avez pas les épaules pour porter ce maillot!+--, les "Gunners" comptent sept points de retard sur la dernière place qualificative pour la Ligue des champions.
Dans les pages sports de la presse, les critiques sont à peine moins cruelles que celles de Carragher. Le Times titre par exemple "Eagles 3 Papillons 0" et de nombreux journaux estiment que cette "humiliation" constitue un "nouveau bas". Et la saison a été particulièrement riche en performances médiocres avec notamment le double naufrage contre le Bayern Munich en huitième de finale de la C1 (5-1, 5-1).
Le Daily Telegraph et le Sun s'interrogent sur le désormais décrié Wenger, en fin de contrat en juin et dont le sort pour la saison prochaine reste inconnu: "Comment peut-il rester après le désastre de Selhurst ?"
Selon l'ensemble de la presse, le technicien français (67 ans) réfléchit actuellement à une proposition de contrat de deux ans offerte par le club. L'Alsacien a toutefois assuré qu'il n'était "pas d'humeur" à en discuter lors de la conférence de presse d'après match.
Le Sun a lui fait son choix. "Ne tardez pas, débarrassez vous vite de ce coach", lance le tabloïd aux dirigeants d'Arsenal.
L'ancienne légende des "Gunners" Ian Wright a jugé sur Twitter que "le vestiaire était perdu".