Genesio (Lyon): "nous sommes dans l'urgence"
L'entraîneur de Lyon, Bruno Genesio a reconnu que l'OL, 10e en Ligue 1 avant de jouer samedi à Toulouse (17h00), était "dans l'urgence" et que la gestion de l'effectif, en vue du match contre la Juventus en Ligue des champions, n'était pas la priorité du moment.
Q: Votre situation en championnat vous empêche-t-elle de faire souffler des joueurs avant la Juventus en Ligue des champions?
R: "Évidemment. L'important est le match à Toulouse et ensuite ce sera la Juve. Nous ne sommes pas dans une réflexion de gestion du temps de jeu les uns par rapport aux autres ou de +turn-over+. Nous sommes dans l'urgence et nous avons besoin de points en Ligue 1. La dynamique est importante et si nous avons la chance d'obtenir un bon résultat à Toulouse, cela nous servira mercredi contre la Juventus. Une victoire contre le TFC pourrait être un acte fondateur".
Q: Ressentez-vous le besoin de vous fixer un système de jeu définitif ou peut-on imaginer un autre dispositif tel que le 4-2-3-1?
R: "J'aimerais fixer deux systèmes de jeu qui correspondent aux qualités de l'équipe mais pour l'instant, pour diverses raisons, cela n'a pas été possible. Je pense que c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles nous avons des difficultés à être dans la continuité".
Q: N'avez-vous pas la tentation d'être moins ambitieux dans le jeu, pour être plus solide?
R: "Cela peut être une tentation, mais je pense que cela serait une erreur à mon avis. Que ce soit l'animation offensive ou l'animation défensive, chacun dépend les uns des autres. Le football est un sport collectif. Si on a des difficultés défensives, ce n'est pas uniquement la responsabilité des défenseurs et du gardien. C'est la responsabilité de tout le monde et cela part des attaquants, qui ne font peut-être pas suffisamment d'efforts pour protéger nos milieux, qui du coup ne protègent pas assez les défenseurs. Offensivement, c'est la même chose. On ne peut pas dépendre que de deux joueurs. Oui, il faut retrouver de la solidité défensive comme toutes les équipes du haut de tableau, mais cela passe par une prise de conscience collective".