Italie: la Juventus à Milan pour maintenir l'écart lors de la 32e journée

Désormais confortablement installée en tête de la Serie A avec ses six points d'avance sur Naples, la Juventus Turin tentera d'au moins maintenir cet écart ce week-end lors de la 32e journée, un objectif qui passe sans doute par une victoire à San Siro contre l'AC Milan.

Tout est en place pour un cinquième titre d'affilée et la Juventus n'a plus qu'à gérer tranquillement son avance pour aller chercher un nouveau scudetto. Mais le déplacement de samedi à Milan est peut-être l'un des derniers tournants délicats que les Turinois doivent encore négocier.

Seulement sixièmes, les Milanais ne semblent pas devoir être un adversaire insurmontable pour la Juve, à la tête de son incroyable série de résultats positifs: 20 victoires et un match nul.

Mais l'entraîneur rossonero Sinisa Mihajlovic sait que son équipe doit faire bonne figure s'il veut avoir une chance de garder son poste la saison prochaine.

Et il voudra aussi soutenir la comparaison avec Massimiliano Allegri, qui lui a été champion et a décroché une SuperCoupe avec le Milan. C'était en 2011 et depuis, le club lombard s'est enfoncé dans la médiocrité.

Sans doute encore privés de Paulo Dybala, les Turinois ne peuvent pas non plus prendre ce match à la légère. Car dimanche, Naples reçoit la lanterne rouge, le Hellas Vérone, et malgré l'absence de Gonzalo Higuain, un fauxpas semble improbable.

- Colère des Napolitains -

Exclu la semaine dernière lors de la défaite de Naples sur le terrain de l'Udinese, l'Argentin, auteur de 30 buts cette saison, va énormément manquer à son équipe.

L'énorme colère qui a suivi son carton rouge lui a valu quatre matches de suspension et en attendant la procédure en appel, les tifosi se mobilisent face à ce qu'ils vivent comme une injustice.

Dimanche, ils devraient donc être près de 40.000 au stade San Paolo, portant un masque à l'effigie de Higuain. La mère du joueur a également réagi sur Twitter, demandant à ce que les sanctions soient les mêmes pour tous, "sans favoriser personne".

Derrière cette phrase et derrière la colère des Napolitains, se cache le sentiment que la Juventus est protégée par les arbitres et les instances.

Au-delà des polémiques et des absences (Koulibaly, Mertens et l'entraîneur Sarri sont également suspendus) Naples devra absolument s'imposer contre Vérone, qui a déjà un pied en Serie B.

En plus de s'accrocher à la Juve, un succès permettrait en effet aux Napolitains de contenir le retour de l'AS Rome, revenue à quatre longueurs et gonflée à bloc après avoir corrigé la Lazio dimanche lors du derby (4-1).

La Roma ne jouera que lundi, avec la réception de Bologne et ses poursuivants dans la course à la troisième place sont un peu décrochés.

Quatrième à sept points, la Fiorentina aura dimanche un court déplacement d'une vingtaine de kilomètres à Empoli alors que l'Inter Milan, 5e à huit longueurs de la Roma, ira samedi à Frosinone.

La Lazio Rome (8e) n'a de son côté plus rien à attendre ni à espérer de cette saison. Mais on surveillera dimanche les débuts de son nouvel entraîneur Simone Inzaghi à Palerme.

Le programme:

Samedi:

(15h00) Frosinone - Inter Milan

(18h00) Chievo Vérone - Carpi

Sassuolo - Genoa

(20h45) AC Milan - Juventus Turin

Dimanche:

(12h30) Empoli - Fiorentina

(15h00) Naples - Hellas Vérone

Sampdoria Gênes - Udinese

Torino - Atalanta Bergame

(20h45) Palerme - Lazio Rome

Lundi:

(20h45) AS Rome - Bologne