VIDEOSEULS QUATRE CANDIDATS EN LICE
Presidentielle au Ghana
Accra, 10 oct 2016 (AFP) - Seuls quatre candidats, dont le président sortant, ont été retenus pour participer à l'élection présidentielle du Ghana le 7 décembre, a annoncé la Commission électorale lundi soir.
Douze autres candidatures ont été rejetées pour non-conformité de leur dossier, a ajouté Yussif Alhassan Ayuba, porte-parole de la Commission chargée de superviser et d'organiser le scrutin, dans un communiqué.
"Faisant suite à la réception de leur dossier la semaine dernière et au paiement de leur inscription (pour participer au scrutin présidentiel), la Commission est désormais en mesure d'annoncer les nominations qui ont été acceptées", établit le communiqué avant de citer les différents candidats.
Le président John Dramani Mahama (National Democratic Congress, NDC) se présente à sa propre succession, et fera face au leader du principal parti d'opposition (New Patriotic Party, NPP), Nana Akufo-Addo.
Ivor Kobina Greenstreet, du Convention People's Party, et Jacob Osei Yeboah (indépendant) seront également sûrs de participer au scrutin. Un autre candidat est en attente de régularisation de son dossier
Le processus d'enregistrement des candidats avait été retardé après une controverse sur la somme demandée aux candidats pour participer au scrutin: 50.000 Cedis (soit 11.286 euros).
Plusieurs partis d'opposition avaient fait savoir leur mécontentement, et le Progressive People's Party (PPP) avait finalement décidé de porter plainte contre la Commission électorale et le gouvernement, estimant que le coût était "arbitraire, et pas raisonnable".
Vendredi, la Cour de justice a finalement donné raison à la Commission, qui a pu finaliser les dossiers. La tension monte dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, régulièrement cité en exemple de démocratie dans la région.
Des groupes de la société civile ont répété que le scrutin devait se tenir dans un climat pacifique, alors que le NPP (opposition) a fait part d'actes d'intimidations à l'égard de ses supporters dans certaines régions du pays.
Le secrétaire général du parti au pouvoir, Koko Anyidoho, a assuré que la sécurité était "au point" et permettrait de tenir des élections pacifiques.