UN MINISTRE SUR CINQ EST UNE FEMME EN 2019
La carte, qui établit le classement mondial des femmes dans les organes exécutifs et au parlement au 1er janvier 2019, montre que la part de femmes ministres a atteint 20,7 % (812 sur 3922), ce qui représente 2,4 points de pourcentage de plus
La carte, qui établit le classement mondial des femmes dans les organes exécutifs et au parlement au 1er janvier 2019, montre que la part de femmes ministres a atteint 20,7 % (812 sur 3922), ce qui représente 2,4 points de pourcentage de plus par rapport à 2017 et la part la plus élevée jamais.
Cette évolution témoigne par ailleurs du fait que les domaines dont se saisissent les femmes se diversifient, selon l'UIP et ONU Femmes.
La part des présidentes de parlement a également augmenté de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 19,7 %, et celle des vice-présidentes a augmenté de 1,6 point de pourcentage pour atteindre 28,2 %.
Toutefois, la représentation des femmes aux postes de décision au plus haut niveau a baissé : les femmes représentent 6,6 % des chefs d'Etat élus (10 sur 153) et 5,2 % des chefs de gouvernement (10 sur 193), contre respectivement 7,2 % et 5,7 % en 2017.
« Une représentation égale aux postes gouvernementaux est fondamentale pour qu'une démocratie soit véritablement représentative et efficace. En dépit de certaines tendances positives, l'écrasante majorité des chefs de gouvernement restent des hommes. Faire évoluer la situation et garantir l’égalité des sexes à tous les niveaux politiques est une responsabilité partagée des hommes et des femmes. Il est important de déterminer quels sont les obstacles principaux qui empêchent les femmes d’accéder à des postes de responsabilité », a déclaré la Présidente de l'UIP et parlementaire mexicaine, Gabriela Cuevas Barron.
« Lorsque davantage de femmes participent à la vie politique, les décisions sont plus inclusives et la perception qu’a le public de ce à quoi ressemble un dirigeant peut changer », a affirmé pour sa part Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU-Femmes.
« Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, mais la croissance du nombre de femmes ministres est encourageante, en particulier lorsque nous constatons une augmentation du nombre de pays dotés de cabinets ministériels dont la composition respecte l’équilibre hommes-femmes. Voilà le genre de mesures audacieuses dont nous avons besoin si nous voulons accroître considérablement la participation des femmes aux prises de décisions », a conclu Phumzile Mlambo-Ngcuka.