LA TENUE DU RÉFÉRENDUM AVANT 2017 EN EXERGUE
Dakar, 8 déc (APS) - Plusieurs quotidiens parvenus mardi à l’APS font état d’incertitudes sur la tenue du référendum devant porter sur la réduction de 7 à 5 ans du mandat présidentiel, à la lumière des dernières déclarations du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
"En visite de contact hier, à la Commission nationale autonome (CENA), le ministre de l’Intérieur a avoué son incertitude quant à la tenue du référendum" sur la réduction du mandat présidentiel, pourtant annoncé pour mai 2016 par le chef de l’Etat, Macky Sall, rapporte le quotidien Enquête.
Si l’on en croit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, cité par le quotidien Le Soleil, "aucune date" n’a été encore retenue pour le référendum qui devrait porter sur la réduction du mandat présidentiel.
"Abdoulaye Diallo installe le doute", note le journal Le Quotidien, avant de rappeler, à son tour, que le président de la République avait pourtant annoncé qu’il se tiendrait en mai 2016. "Macky oublie son référendum de 2016", renchérit Walfadjri.
Abdoulaye Daouda Diallo "vient de lever un coin du voile sur la tenue ou non d’un référendum", écrit le même journal, selon lequel le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique "s’est réfugié derrière le calendrier républicain pour affirmer que rien n’est prévu".
De cette manière, il "confirme le flou", souligne pour sa part le quotidien Le Populaire. "Le calendrier, tel qu’il existe aujourd’hui, ne fait état que de la tenue d’une élection législative en 2017", insiste le journal, citant le ministre.
La même information fait la une de Grand Place et de La Tribune. "Quand entre les deux tours de la présidentielle de 2012, le président de la République s’était engagé à réduire son mandat de sept à cinq ans, il n’avait peut-être pas imaginé qu’une fois au pouvoir, les choses n’allaient pas être si linéaires", commente La Tribune.
"En dépit de son engagement ressassé, de ses assurances données ici et ailleurs et du satisfecit d’une certaine communauté internationale qui a salué un +exemple+, le voilà toujours à la case départ. Rien ne bouge" sur ce sujet, constate La Tribune.