LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Rappel à Dieu du Khalife de Pire
Le Khalife de Pire, Serigne Mansour Cissé, a été rappelé à Dieu hier à Dakar des suites d'une maladie. Pourtant, il y a de cela deux jours, le guide religieux est rentré de la France où il s’était rendu pour des raisons médicales. Décédé à l’âge de 86 ans, Cheikh Mansour Cissé a succédé au Khalife Serigne Moustapha Cissé décédé en 2017 à Dakar. Le guide religieux a été inhumé hier, dans l’après-midi à Pire.
Un accident fait 44 victimes dont 15 blessés graves à Sibassor
La route commence à faire des victimes avant même le Gamou. Un accident de la circulation s'est produit hier en début d’après-midi sur la route nationale n°1 à la sortie de la commune de Sibassor (Kaolack). Il s'agit d'un carambolage entre deux bus et un véhicule particulier dont les passagers sont tous des fidèles qui voulaient célébrer la naissance du Prophète Mohammed. Le bilan provisoire fait état de 44 victimes dont 15 blessés graves. Elles ont été évacuées à l'hôpital régional de Kaolack. Moment de réflexion d’Idrissa Seck Coucou !
Revoilà Idrissa Seck.
L’ancien maire de Thiès qui s’est terré depuis sa déclaration de candidature à la Présidentielle était hier à Tivaouane pour faire son ziyar en prélude au Gamou. Interpellé sur son silence après son entretien avec Serigne Aboubacar Sy Ibn Abdoul Aziz Sy Dabakh, le président du parti Rewmi parle de temps de réflexion. Le silence est toujours une occasion de réflexion profonde» a-t-il déclaré.
247 migrants sénégalais seront rapatriés de Dakhla
Deux cent quarante-sept Sénégalais seront rapatriés de la ville marocaine de Dakhla, jeudi, après l’échec de leur tentative de se rendre illégalement à l’étranger, a annoncé à l’Aps une source diplomatique sénégalaise. Le consulat général du Sénégal à Dakhla veillera, avec l’aide des autorités marocaines, à leur retour au Sénégal dans les meilleurs délais, assure la même source sous le sceau de l’anonymat. Selon elle, les migrants à rapatrier séjournaient à Dakhla depuis plusieurs jours. Ils quitteront le Maroc par voie terrestre, à partir du poste frontalier de Guerguerate et arriveront à Saint-Louis, au Sénégal, vendredi, ajoute la même source. 59 autres migrants sénégalais sont en instance de rapatriement, a-t-elle dit, affirmant que deux autres sont hospitalisés à Dakhla. Des centaines de Sénégalais ont été rapatriés du Maroc au cours des deux ou trois derniers mois, après avoir tenté d’entrer illégalement dans d’autres pays.
2,700 tonnes de produits impropres à la consommation saisies
Dans le cadre de ses opérations pendant la célébration du Maliwd, le service du commerce a fait d'importantes interventions pour le bon fonctionnement du marché. À Tivaouane, les problèmes de pénurie dans le marché ont été très vite réglés. Les équipes du service régional du commerce se sont, d'après le directeur général Khadim Ndiaye, mobilisés avec des moyens logistiques conséquents pour une bonne régulation de certains produits. Selon Khadim Ndiaye, personne ne dira qu'il y a rupture de pomme de terre, d'oignon, de sucre et de gaz. Car 4 000 bonbonnes de gaz de 6 kilogrammes ont été débarquées hier à Tivaouane ainsi que 300 tonnes d'oignons. C'est ce même travail qui a été abattu sur l'huile, le sucre et les autres produits de consommation. A l’en croire, le prix de l'huile qui était à 21 500 FCFA coûte 17 500 FCFA, le sac de pomme de terre qui était à 15 000 FCFA est vendu aujourd'hui à 13 750 FCFA et le sac d'oignon qui était vendu à 25 000 FCFA est à 16 500 FCFA. S'agissant de la protection des consommateurs, poursuit-il, ses services ont saisi 2,700 tonnes de produits impropres à la consommation.
Des détenus politiques tabassés à la prison de Rebeuss
Le Frapp est monté au créneau pour dénoncer le traitement infligé à des détenus à la prison de Rebeuss. Le secrétariat exécutif national (SEN) du Frapp a appris que le détenu politique répondant au nom de Cheikh Thiam, gardé à la chambre 10 de la prison de Rebeuss, a été violemment tabassé par un garde pénitentiaire qui lui a balafré la joue. Les activistes rappellent que ce garde pénitentiaire qui est habitué des faits compte d'autres victimes parmi les détenus de la prison de Rebeuss. Ils condamnent vigoureusement ces pratiques assimilables à de la torture physico-psychologique qui s'ajoute à l'arbitraire de la détention de ces otages politiques du régime liberticide de Macky Sall. Les activistes interpellent dans un communiqué reçu à «L’As» les défenseurs des droits de l'Homme, les associations de défense des droits des prisonniers et rappellent qu’un prisonnier n'est pas un animal. Frapp rappelle aux autorités que le Sénégal a adopté plusieurs instruments internationaux qui mettent l'accent sur la protection des droits de l'Homme, y compris ceux des détenus, et condamnent la torture et les traitements inhumains. A ce propos, ils citent la convention contre la torture, la déclaration universelle des droits de l'Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Ainsi Frapp tient l'administration pénitentiaire, le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall et le Président Macky Sall responsables de tout ce qui arrive à ces citoyens qu'ils détiennent arbitrairement.
Une délégation de l’Assemblée nationale à Tivaouane
A l’instar des autres institutions de la République, une délégation de l’Assemblée nationale dirigée par son président Amadou Mame Diop s’est rendue hier à Tivaouane auprès du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour, en prélude au Maouloud. Reçu dans la résidence du Khalife général des Tidianes par Serigne Mbaye Sy Abdou, le Président Amadou Mame Diop a tenu à exprimer à ses hôtes, toute sa reconnaissance pour le rôle joué dans la marche du pays tout en souhaitant longévité et santé de fer au Khalife général des Tidianes Serigne Babacar SY Mansour. Le président de l’Assemblée nationale a aussi magnifié les valeurs de paix et de tolérance prônées par la famille de Seydi Hadji Malick Sy (RTA), avant de solliciter des prières pour la paix et la prospérité.
Accès difficile à la gare des Baux maraîchers
Difficile pour les usagers de rallier la gare des Baux maraîchers de Pikine. Ce, à cause des routes submergées par les eaux pluviales. L’axe routier Usine SivopPakk lambaye ou Pakk lambaye en allant vers la mairie de la ville de Pikine et Pont Baux maraîchers est impraticable. Une situation qui a poussé certains usagers qui voulaient rallier Baux maraîchers pour aller à Tivaouane et Kaolack à recourir à des charrettes qui facturent la traversée à 200 francs.
Hausse des tarifs du transport
Restons à la gare des Baux maraîchers pour dire que les transporteurs n’ont pas pitié des populations qui tirent le diable par la queue. Car en cette période de conjoncture, les chauffeurs dictent encore leurs lois en augmentant les tarifs. Par exemple, pour aller à Tivaouane, les fidèles devront débourser 4 000 francs. Les prix seront plus élevés à la veille du Gamou. Hélas ! C’est devenu une tradition chez les transporteurs.
Transparence dans la gestion des ressources halieutiques
La Fédération nationale des groupements d’intérêts économiques de la pêche (Fenagie/Pêche) continue son combat pour l’assainissement de leur secteur. En effet, à la suite d’un atelier de formation avec leurs camarades ghanéens de Cemlaws Africa, le coordonnateur technique Abdoulaye Samba continue son plaidoyer auprès des décideurs politiques. Ces acteurs non étatiques réclament la transparence dans la gestion des ressources halieutiques par le ministère de la Pêche. Ils souhaitent un audit de la flotte maritime mais aussi artisanale qu’industrielle.
Menaces de grèves des acteurs portuaires
La grève annoncée par la plateforme des acteurs portuaires doit être prise au sérieux par les autorités étatiques. Car ce sont les camions de ces transporteurs et commerçants qui font tourner l’économie du pays, notamment l’approvisionnement en denrées de certaines localités en plus de l’apport en devises pour la Douane. Et si les autorités n’y prennent garde, ça risque d’être la catastrophe économique.
Un caissier détourne 45,245 millions francs
Un caissier du nom de M. Diop âgé de 46 ans a été déféré au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) pour détournement et abus de confiance au préjudice de son employeur du nom de M. B. C. et portant sur une somme de 45,245 millions de francs. Selon nos sources, M. B. C. ayant remarqué un trou dans la gestion de son caissier, a procédé au contrôle de la caisse. Il est tombé des nues lorsqu’il a découvert un trou de plus de quarante millions de francs cfa. Et lorsqu’il interpelle son employé, ce dernier fait dans le clair-obscur. Il se rend à la Dic pour porter plainte contre son employé indélicat qui sera convoqué. Il est passé aux aveux devant les enquêteurs. Suffisant pour qu’il soit placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet.
YAW vilipende Macky Sall à Tivaouane
L’emprisonnement du leader de Pastef Ousmane Sonko était au cœur des discussions entre le porte-parole de la famille Sy, Serigne Mbaye Sy Abdou et la délégation de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) composée de Habib Sy, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Ahmed Aïdara etc. Les leaders de Yaw ont vilipendé Macky Sall pour ses pratiques qu’ils jugent antidémocratiques. Le président de ladite coalition, Habib Sy a listé un ensemble de faits que l’opposition est en train de vivre. Parmi ces faits, il cite l’incarcération d’Ousmane Sonko. «Nous ne sommes pas des terroristes. Nous ne sommes pas des va-t-en-guerre. La situation que nous vivons est catastrophique. Nous n’avons plus la liberté de nous réunir comme le prévoit la Constitution du Sénégal», a confié Habib Sy à nos confrères de seneweb. L’ex-responsable libéral reste cependant confiant qu’Ousmane Sonko sera libéré sous peu.
Mamadou Salif Diallo poignarde à mort son frère
Une bataille fratricide au village de Faoun, chef-lieu de commune situé à trois kilomètres du Carrefour Diaroumé dans le département de Bounkiling, a viré au drame. Les deux frères ont plongé la bourgade dans l'émoi après que le grand frère, Mamadou Salif Diallo, a planté un couteau dans le dos de son jeune frère qui était assis devant sa chambre. Selon les témoignages recueillis par seneweb, rien n'opposait les deux frères jusqu'à ce mardi tragique qui a vu la mort de Seydou Diallo. La gendarmerie de Bounkiling, informée, a fait le déplacement sur les lieux puis a déposé le corps de la victime au centre de santé de Bounkiling. A en croire l'oncle des deux frères, le meurtrier fume du chanvre indien et se saoule.