RÉGULATION DU SECTEUR PRIVE DES MEDIA, LE CODE DE LA PRESSE SUR LA TABLE
La Coordination des associations de presse (Cap) invite les autorités à «accompagner les médias pour un environnement plus favorable aux entreprises de presse, publiques comme privées».
La Coordination des associations de presse (Cap) invite les autorités à «accompagner les médias pour un environnement plus favorable aux entreprises de presse, publiques comme privées».
Cette interpellation des acteurs des médias sénégalais a été faite ce 2 novembre dans le cadre d’une rencontre organisée à la Maison de la presse Babacar Touré.
Mamadou Thior appelle à la prise en charge effective de « la régulation du secteur par les autorités publiques, l’évaluation et la réforme du Code de la presse, l’adoption d’un code de conduite pour les médias et une meilleure solidarité entre les acteurs du secteur entre autres ».
Les membres du Cap ont par-dessus tout attiré l’attention sur la « situation précaire des entreprises de presse, les difficiles conditions de travail et de vie des acteurs des médias et la problématique de la gouvernance des médias publics ».
Ils ont, en outre, dénoncé «les attaques répétées contre les journalistes et les techniciens des médias». C’est ainsi que Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association de la presse en ligne (Appel) a appelé les autorités à donner des instructions fermes aux forces de l’ordre, pour qu’ils permettent aux journalistes d’exercer convenablement leur travail, le 3 novembre, à l’occasion de l’audition d’Ousmane Sonko, leader de Pastef, dans l’affaire Sweet Beauté.