SIDY LAMINE NIASSE ET LA PRÉSIDENTIELLE 2019 EN EXERGUE
Dakar, 08 déc (APS) - L’inhumation du président-directeur général du groupe Walfadjri, Sidy Lamine, décédé mardi à l’âge de 68 ans, et la présidentielle de 2019 constituent les sujets dominants de l’actualité abordée ce samedi par les quotidiens dakarois.
WalfQuotidien fait le récit de ‘’l’ultime voyage de Sidy Lamine’’, inhumé vendredi après-midi à Léona Niassène, à Kaolack. Il y avait, lors de la cérémonie, une ‘’union de prières’’ dans cette cité religieuse, ainsi que dans celle de Médina Médina, relève le journal, décrivant l’’’effervescence populaire sur tout le trajet’’.
‘’L’aurore éternelle’’, titre le quotidien Enquête qui précise que le défunt ‘’repose désormais à Léona Niassène, près de son père, El Hadji Ibrahima Niasse, défunt Khalife de Léona’’.
Le journal remarque néanmoins que l’’’enterrement du journaliste et homme religieux n’a pas été du tout repos’’. La publication explique en effet que ‘’comme à Dakar’’ où une discorde avait éclaté sur le lieu de son enterrement, ‘’la question sur le lieu d’inhumation du Mollah de Sacré-Cœur s’est posé à Léona’’.
Vox populi note lui aussi que ‘’l’enterrement a eu lieu […] après moult tractations à l’arrivée de la dépouille dans la cite religieuse’’. ‘’Sidy Lamine Niasse à Léona pour l’éternité’’, affiche le journal, précisant qu’il ‘’repose dans le mausolée familial de la grande mosquée de Léona’’.
L’Observateur en déduit que ‘’Sidy [est] admis à la chambre des +pairs+’’. Selon le quotidien du groupe Futurs Médias, il est ‘’enterré aux côtés de son frère, le défunt khalife Cheikh Ibrahima Niass’’.
Le journal signale que ‘’dans une lettre publique datant du 4 décembre 2018 et adressée à Ahmed Khalifa Niass, frère de Sidy Lamine’’, l’ancien président Abdoulaye Wade ‘’salue la mémoire du défunt avant de confier qu’ils travaillaient ensemble sur un projet qu’il aimerait poursuivre avec son potentiel successeur’’.
A en croire Direct Info, son inhumation à Léona a été rendu possible après un consensus trouvé entre ses enfants, qui souhaitaient qu’il repose au cimetière de Yoff, à Dakar, et sa famille de Kaolack, qui voulait qu’il soit inhumé à Léona.
Les quotidiens dakarois informent par ailleurs que Karim, le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, a déposé sa caution pour la présidentielle du 24 février 2019. Libération indique que ‘’le chèque de 30 millions F cfa a été déposé hier [jeudi] à la caisse des dépôts par Omar Sarr’’, le secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (PDS), ancien parti au pouvoir.
Mais selon Le Quotidien qui donne aussi cette information, ‘’Wade-fils n’a pas encore notifié le nom de son parti ou sa coalition devant le Conseil constitutionnel, comme l’ont déjà fait certains candidats déclarés’’. ‘’C’est donc un acte posé en direction de la Présidentielle du 24 février alors même que sa condamnation à 6 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F Cfa ne plaiderait pas en faveur de la validation de sa candidature’’.
Toujours à propos de cette présidentielle, Sud Quotidien titre sur la ‘’menace de forclusion’’ et de ‘’retard dans la course au dépôt des dossiers auprès des +7 sages+’’ du Conseil constitutionnel. ‘’Candidats en sursis’’, s’exclame le journal.
‘’Si le Code électoral, en ses articles L57, L116 et L118, applique de manière méthodique ses dispositions, beaucoup de candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle verront soit leur candidature déclarée forclose pour défaut de pièces dans leur dossier de candidature, soit perdre des parrains pour avoir été les derniers à déposer leur candidature’’.
Au sujet de la vérification des parraines, Le Quotidien assure que ‘’les candidats [sont bel et bien impliqués’’.
En économie, Le Soleil signale que l’Union européenne (UE) va mettre ‘’près de 492 milliards’’ à la disposition du Sénégal. Selon le journal, les deux parties ont signé vendredi à Dakar, le document de stratégie conjointe européenne pour le Sénégal.
Le quotidien nationa révèle par ailleurs à propos des accords gouvernement-syndicats d’enseignants, que ‘’les deux parties [sont] satisfaites de l’état d’exécution’’.