ARRETONS DE RIDICULISER NOTRE REPUBLIQUE !
Le 25 mars 2012, le Sénégal a connu sa deuxième alternance avec l’élection de Macky Sall à la Magistrature suprême. La démocratie sénégalaise a été encore chantée, comme ce fut le cas le 19 mars 2000, quand Abdoulaye Wade mettait fin à 40 ans de règne du Parti socialiste (Ps). Pourtant en Afrique et dans le monde entier, nous étions fiers de brandir notre «sénégalité» et de vanter la maturité de notre peuple et de notre démocratie.
Ce beau pays qu’est le Sénégal, était envié, voire jalousé. Cette image là, personne n’a le droit de la chahuter, encore moins la détruire. Nous avons chassé Abdoulaye Wade du pouvoir pour le remplacer par Macky Sall. Un homme politique né après les indépendances. Un leader politique qui s’exprime parfaitement en trois langues nationales (wolof, poular et sérère). Un dirigeant politique, doublé d’un «self made man», qui a pratiquement fait toutes ses études au Sénégal.
Alors celui-là, devrait être un exemple pour la postérité. C’est pourquoi, il se devait d’être très regardant dans la promotion de ses collaborateurs appelés à nous gouverner, à prendre des décisions au nom de notre pays, à représenter notre Nation ici et ailleurs. Hélas ! Nous devons tous déplorer l’attitude de son secrétaire général chargé de l’Alphabétisation, qui a ridiculisé la République, en annonçant sa démission avant de se raviser quelques heures seulement après. Mais le comble, c’est quand ses «gamineries» obligent la Première Dame et le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar à faire le déplacement pour le «raisonner». Si c’est une opération de communication, elle est contre productive puisqu’associer son image à celle d’une personne «sauvée» du «naufrage de l’irresponsabilité», cela risque de nourrir des commentaires désobligeants.
Attendons-nous donc à toutes sortes de chantages contre le président de la République. Surtout en ces temps de référendum où le camp du OUI et celui de NON se livrent une bataille sans merci.
Pis, on pourrait assister à l’insubordination comme on a eu à le constater récemment entre Souleymane Jules Diop et Mankeur Ndiaye dans l’affaire Tamsir Faye. Nos institutions sont sacrées et ceux ou celles qui sont élus ou désignés pour les servir doivent être des hommes et des femmes exemplaires.