À ATTAQUE FRONTALE, GUERRE FRONTALE !
J’entends parler de fins spécifiques dont les termes finaux seraient : le démantèlement de GFM - Je ne connais de capitaux qui s’attaquent aussi violemment à un leader, s’ils ne sont alimentés à hauteur de la cible de leur attaque
J’ai vu des employés de GFM arriver au travail, penauds, la tête dans les chaussettes, les regards interrogatifs, ne comprenant pas comment leur groupe, Futurs Médias, peut être ainsi mis à rude épreuve, comme cela l’est depuis le 1er octobre, avec les nombreux départs et non des moindres à destination du nouveau groupe de presse mis sur pied par Mamoudou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo aka Di Boubs, respectivement directeur général, directeur de Rfm et de King Fm jusqu’au 31 août dernier.
J’ai senti leur tourmente, vu leur peur. J’en souffre. Beaucoup !
Qui l’eut pensé ? Qui l’eut dit ?
Impensable ! Du domaine de l’impossible !
Mais voilà, là où il y a des hommes, il n’y a pas de certitudes. Le champ des possibles est vaste. L’impossible n’est qu’une variable de la limite que se donne l’esprit ignorant de son état d’ADN du cosmos. De sa présence dans l’infiniment petit et l’infiniment grand, dans le visible et l’invisible. L’esprit cette antimatière.
C’est parce que l’homme est seul à pouvoir dire une chose et faire son contraire, qu’on ne peut lui en vouloir. C’est sa marque parfaite de l’humain, celle incomplète de sa divinité. Il surgit, survient, intervient, affirme, confirme, infirme, conclut, en fonction des intérêts, des enjeux. Dans le temps qui lui est donné, l’espace qui lui est possible de couvrir.
C’est ainsi. Ni mal ni bien. Des choses simples de la vie de l’homme. Rien de complexe. Philosophiquement s’entend.
Cela dit, ce qui nous oppose désormais étant une affaire d’hommes, nous la réglerons entre hommes.
Les armes ne seront pas toujours rangées, même si je signe et persiste que le bon sabre est celui qui est rangé dans son fourreau.
De ma petite expérience de journaliste, je ne connais de capitaux qui s’attaquent aussi violemment à une histoire, un leader, un mythe, avec autant d’adversités, de certitudes, s’ils ne sont alimentés à suffisance et quantité égales à hauteur de la cible de leur attaque.
Je ne connais de capitaux qui procèdent à une telle attaque frontale contre un groupe aussi puissant que GFM s’ils n’ont pas une parfaite connaissance du développement du marché local et l’agenda de l’arrivée d’investisseurs étrangers, de l’exploitation du pétrole, du gaz.
Je ne connais de capitaux qui opèrent, du jour au lendemain, au vu et au su de tous, sans plan, sans programme, sans assise financière conséquente, sans garantie.
Je ne connais pas de capitaux qui s’attaqueraient à Youssou Ndour, comme cela a été fait, si l’objectif n’est pas d’en finir avec … son groupe. D’abord !
Notre marché actuel est trop petit pour une telle prise de risque contre GFM.
La recette globale publicitaire enregistrée par le secteur audiovisuel, 15 milliards si je me trompe en 2016, dont 5 pour la télévision, ne se gagne pas en un claquement des doigts. D’autant que, nous le savons tous, l’arrivée de nouveaux opérateurs internationaux partageant les mêmes couleurs nationales que les filiales de multinationales implantées dans notre pays, déviera vers les comptes étrangers la publicité.
Il est vrai maintenant que la bonne affaire sera de s’associer avec elles, comme par exemple la chinoise StarTimes, qui aurait offert, selon mes sources, plus de 300 000 décodeurs au Sénégal, soit le tiers des foyers dans notre pays. Quand on sait que le textile chinois installé à Dimaniadio aura le visa sénégalais qui lui permettra de pénétrer, via l’Agoa, le marché américain et européen… Pardon, je m’éloigne du propos de mon adresse.
Pour dire les choses, j’entends parler de « fins spécifiques », ayant un but, un sens et dont les termes finaux seraient : le démantèlement de GFM.
Bruits de couloir. Rumeurs. Intrigues. Des choses détestables. Je préfère encore voir avec mon esprit, ensuite mes yeux et enfin avec mon corps. Et ce que je vois ne me plait pas ni ce que j’entends d’ailleurs.
Trop chargé. Caricatural. Divisionniste. Inacceptable à tout point de vue. Mais enfin !
Sauf que c’est en soldat pour qui la rectitude est le pouvoir de prendre, sans faillir, une décision dictée par la raison, celle de mourir par exemple quand il est bien de mourir, frapper quand il est bien de frapper, que je n’utiliserai aucune méthode comme méthode, n’aurai aucune limite pour limite. Cela devient personnel. Comme le dit le Samouraï : « L’homme de valeur et d’honneur estime, comme ennemis en temps de guerre, ceux qui sont dignes d’être des amis en temps de paix. »