ET SI LE COVID-19 REVEILLAIT L’AFRIQUE
L’africain sait pertinemment qu’il est considéré comme un rat de laboratoire par l’occident grâce au coronavirus.
Dépendance ou indépendance des pays africains, la réponse saute aux yeux. Une pandémie qui est parvenue à éclairer plusieurs zones d’ombres que nul n’a réussi à démontrer. Le Covid-19 a ramené l’homme (en occident notamment) à sa place en lui montrant ses limites ; mais le plus surprenant serait de voir que les africains savent maintenant que dans des cas pareils, l’Afrique devra livrer bataille seule et sans soutien des pays du Nord (en termes d’inégalité de développement).
L’africain sait pertinemment qu’il est considéré comme un rat de laboratoire par l’occident grâce au coronavirus. Si d’aucuns pensent que le coronavirus est une malédiction pour l’humanité, d’autres auront aussi raison d’affirmer avec certitude qu’il est un moyen permettant aux pays pauvres (africains en l’occurrence) de se réveiller.
L’Etat pour sa part reconnait que rien n’est beaucoup plus important que de prôner une bonne gouvernance qui sera axée sur les secteurs prioritaires comme la santé par exemple. En effet, depuis l’avènement du Covid-19 on nous parle maintenant de rehausser le budget des ministères de la santé tout en oubliant qu’hier, se dernier était tellement négligé qu’on en entendait presque plus parler. Alors, essayons de voir demain qu’en serait-il de ce domaine tan important comme vital ? Quant au médecin africain, l’heure est maintenant venue de s’avoir que nul ne peut sauver son peuple si ce n’est ses recherches approfondies dans son domaine. Il reconnait que sa détermination lui permettra de pouvoir trouver un remède contribuant ainsi à sauver son peuple. Nous faisons allusion au Docteur Jérôme Munyang qui a eu l’audace de mener un travail de recherche sur l’Artemisia en France dans le but de trouver un remède contre la malaria qui décimait à l’époque la population africaine (environs 500.000 mort par an). On y reviendra.
Dans un documentaire portant sur l’étude de l’Artemisia annua dans le monde et plus particulièrement en Afrique dans le cadre de la lutte contre le paludisme, il est avéré que l’organisation mondiale de la santé a interdit l’utilisation de cette plante. De cette plante dont il est question nous savons qu’elle a déjà fait ses preuves d’abord durant la guerre du Vietnam lorsque les soldats vietnamiens l’utilisaient pour lutter contre la malaria.
Ensuite une étude du Docteur Jérôme Munyang a démontré que l’Artemisia était efficace dans le traitement de la malaria mais à notre grande surprise, l’OMS réfute catégoriquement son utilisation. Mais ce n’est toujours pas grave ; ce qui est grave aujourd’hui est qu’un pays africain (le Madagascar) affirme que cette même plante pourrait être efficace contre le Coronavirus et que l’OMS ne manifeste aucune crédibilité vis-à-vis de cette fameuse Artemisia. Que nous cache-t-il ?
Dans tout ceci, il n’est pas une drogue et n’est pas toxique non plus contrairement à plusieurs produits pharmaceutiques comme Lariam (avec des effets secondaires dévastateurs) vendus dans le monde et appuyés par l’OMS. Pour certains spécialistes ne pas essayer l’Artemisia contre le Coronavirus serait comme faire de la pandémie un business. En tout cas un vrai débat se pose. Est-ce parce qu’un pays africain pourrait trouver un remède pouvant sauver le monde qui explique ce refus catégorique ? la réponse pourrait être surprenante dans la mesure où elle aurait permis à l’Afrique de reconnaitre ses potentialités et son savoirfaire. Se réveillera-t-elle après cette pandémie ? en tout cas une chose est claire au lieu d’attendre des médicaments venant des pays occidentaux, l’Afrique, un jour fabriquera ses propres médicaments qui favorisera l’industrie pharmaceutique africaine.
Papa Mahamet KANOUTE
Master2 de recherche, spécialisé en Roman Féminin Espagnol(R.F.E) à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar,
Email : pakanoute@gmail.com