AUDIOJEANNE D’ARC EN FOULARD, ON FAIT QUOI MAINTENANT ?
Après le déluge des mots ayant surfé sur nos identités remarquables farouchement défendues, la vérité, cruelle de sa réalité absolue, nous envoie en plein visage, la totale mesure de notre sinistrose structurelle
Jeanne d’Arc en foulard, on fait quoi maintenant ?
Après le déluge des mots ayant surfé sur nos identités remarquables farouchement défendues, la vérité, cruelle de sa réalité absolue, nous envoie en plein visage, la totale mesure de notre sinistrose structurelle.
Nous voilà, avec nos enfants, bien loin des 0,001% que représente la bonne vieille Jeanne d’Arc sur l’échelle nationale, à prendre rendez-vous avec l’aqueuse rentrée des classes. Bien plus perplexe que formelle, compromise pour ainsi dire. Comme d’habitude.
Et pour cause, il pleut des cordes sur Dakar et partout ailleurs dans le pays, comme jamais ces dernières années. Le changement climatique est passé par-là. Comme d’habitude, on s’est fait distancer, par Tefnout cette fois.
La divinité égyptienne a rompu les amarres, avec juillet et août. Jaloux, concentrant ses eaux et sa foudre, dans une nouvelle répartition temporelle. Septembre, octobre et qui sait novembre !
Ne nous étonnons pas alors, que nos écoles publiques, mises à terre par la démission collective, se gorgent davantage d’eau de pluie et en refoulent même, tant l’infiltration va à vau-l’eau.
Ivres d’H2O, noyées dans des bassins artificiels, programmes scolaires, résolutions parentales et promesses écolières prendront l’eau, sous le flot agité de cours incertains et grèves systémiques.
Comme d’habitude et forcément, il sera déclenché, dans les prochaines semaines, la matrice d’action prioritaire, pour que directions de la prévention et de la protection civile, mais aussi sapeurs pompiers et service d’hygiène, débarquent dans les écoles. En urgence, à la rescousse de la grande masse, dont le seul choix est de subir un public aux abois, rongé par les plateformes syndicales insatisfaites.
Chacun sa revendication. Chacun son problème !
Ainsi va la vie de nos écoles publiques. Le grand nombre d’élèves, abonnés à l’école de l’absurde, revivra la misère. Loin du digital. Tel Germinal. Dans le sable, sous les eaux. Parce que c’est ainsi pour eux.
Hélas, ils ne peuvent mettre les voiles. Les pauvres ont toujours tort ! Leurs enfants encore plus ! Point barre ! Désolé chers écoliers ! Mais c’est comme ça ! Comme d’habitude ! Bonne rentrée des classes quand même !