L'ART DE LA HAINE
En France, le terreau est désormais fertile à toutes les théories racistes ! Une France amnésique quant à son histoire. Elle est devenue un réceptacle de la haine occidentale envers les descendants de ses ex colonisés
À force de rester silencieux et de penser que le racisme d’une élite française n’est qu’un épiphénomène, une caste de mal lunés… un jour, après les pogromes médiatiques qui ont déjà commencé… nous subirons les violences physiques. Suites logiques des violences policières, de la relégation sociale, des discriminations protéiformes.
En France, le terreau est désormais fertile à toutes les théories racistes ! Une France amnésique quant à son histoire. Elle est devenue un réceptacle de la haine occidentale envers les descendants de ses ex colonisés. Il ne manque que la prise du pouvoir politique aux fascistes du XXIème siècle.
Aussi nauséabonds soient leurs discours et leurs retournements électoralistes, les théoriciens de la haine ne sont plus uniquement les politiciens.
Des intellectuels et des journalistes prennent le contrôle, maîtrisent L’ART DE LA HAINE. Tout cela avec la complicité de média et d’une certaine presse. Si non, comment expliquer l’omniprésence dans ces sphères de ces Pol Pot, ces Salan du vivre ensemble.
Ils s’affranchissent déjà de la loi comme les nazis dès 1933. Ils hiérarchisent, comme les Sud-africains blancs durant l’apartheid, passant outre les condamnations internationales certes de façade.
Ils expriment leur supériorité, comme les colons européens sur les peuples autochtones d’Afrique, des Amériques, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Nouvelle-Calédonie, de Tasmanie… à qui ils ont volé les terres et dont ils ont déporté les peuples.
Ces spécialistes de L’ART DE LA HAINE minimisent l’esclavage et la colonisation, renvoyant les concernés à un soupçonné esprit revanchard et puéril. L’un d’entre eux rappelle que le dynamisme démographique des blancs a permis de coloniser le monde, d’exterminer les indiens, les aborigènes, de réduire en esclavage les africains. Cette justification de crimes contre l’humanité ne scandalise personne ?
Cependant, pas certains des résultats de leur braquage raciste, les apôtres de L’ART DE LA HAINE bâtissent des remparts en carton-pâte. Le racisme anti blancs en est une parfaite illustration. Ultime ruade verbale théorisée et mal ficelée, malhonnêteté viscérale d’une caste intellectuelle dégénérée, sans valeurs morales actuelles. Faut-il rappeler qu’il ne peut y avoir un racisme originel et un racisme des victimes, c’est-à-dire des « dominés » envers les « dominants » et inversement.
Il n’y a pas de couleur, ni de religion, de type de cheveux, ou du slip que l’on porte… pour être victime ou se rendre coupable de racisme. Si nous considérons que l’humanité est une et indivisible, alors il n’est pas nécessaire d’adjoindre une précision au mot RACISME.
En Allemagne, ne disait-on pas des juifs que par leur seule présence ils menaçaient la pureté de la race arienne ?
L’histoire se répète et c’est encore en Europe qu’on plante les graines d’un grand malheur qui s’annonce.
Que choisiront ces racistes pour nous chasser ?
Les massacres à la machette, c’est fait, les chambres à gaz également ainsi que l’enterrement vivant, la bombe atomique, les zoos humains, les travaux forcés, la déportation, l’esclavage, la ségrégation …
Dans ce racisme cathodique affiché, on ne donne même plus la possibilité à ceux que l’on accuse d’être les fantassins du grand remplacement, de se défendre, de contrer cette haine assumée.
Dans cette France en proie à une violente crise identitaire qui perdure, personne ne se rend compte du désastre qui s’annonce. Chaque jour, ces « bons aryens » brisent un peu plus l’espoir d’une nation française qui conjugue ses talents. Nous devons voir au-delà de nos différences et bâtir un avenir commun. S’unir pour bâtir, c’est grandir ensemble.
Le jour où les victimes désignées, les personnes de bonne volonté, loin de toutes appartenances ethniques, religieuses, se réveilleront de leur inconséquente torpeur, se lèveront pour refuser l’abattoir médiatique, l’exécution de notre francité sur l’autel de la peur gorgée d’ignorance coupable, ce jour-là il sera trop tard.
Discours martiaux, appels au rassemblement des « blancs » contre les envahisseurs.
Finalement, n’est-il pas déjà trop tard ?
Claudy Siar est producteur et animateur de l’émission « Couleurs tropicales » sur RFI, fondateur et co-propriétaire de Tropiques FM, vice-président du CREFOM (Conseil représentatif des Français d’outre-mer), initiateur de la première marche de commémoration de l’abolition de l’esclavage en 1993