PAR Yaye Fatou Sarr
LEVER LE TON AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD
La cohabitation a toujours été notre force ; persévérons - Les intérêts des uns ou des autres ne devraient pas nous pousser à nous départir de notre paix et notre Teranga
Yaye Fatou Sarr |
Publication 03/05/2019
Nous avons le devoir de lever le ton avant que cela ne soit trop tard. Nous sommes irresponsables. Dans un monde ou les nerfs sont tendus, notre cher Sėnėgal reste l'un des rares pays à connaitre la paix entre les réligions mais aussi entre les ethnies et nous cherchons à nous créer de faux problèmes, d'abord le fameux « neddoko bandoum » ensuite les tarihas maintenant les religions. Arrêtons nos monstruosités avant que cela n'atteigne le non retour.
Nous sommes un pays connu pour son calme, sa culture, l'intercommunication entre les couches qui le composent. Les intérêts des uns ou des autres ne devraient pas nous pousser à nous départir de notre paix et notre Teranga.
La cohabitation a toujours été notre forte ; persévérons, oublions le « neddoko bandoum» dans son faux sens, la chose n'est pas « bokk ak bokk » prenons le dans son vrai sens « nitt nitt moy garabam».
Que les choix portent que sur des compétences !
Que les croyances des uns et des autres soient respectées ou qu'ils puissent être !
Que le respect mutuel puisse continuer à régner !
Que la paix demeure !
Nous sommes face à l'histoire, à nous de voir ce que demain nous voudrions raconter à nos enfants.
Citoyennement vôtre
