MODY NIANG ET LA BIEN-PENSANCE FURIEUSE
Toujours dans le vertige du chaos - Dans les exhalaisons de désastres annoncés qui ne surviennent jamais - Monsieur Niang se pâme de joie à dire des méchancetés et autres fariboles sur le président Macky Sall
Mody Niang vient encore de produire une contribution intitulée «Ah ! Si on savait !». Une diatribe de plus dans la panoplie de ses diarrhéiques pamphlets géométriquement dirigés contre le président Macky Sall. Et toujours dans un style qui manque d’élégance et de courtoisie envers le Chef de l’Etat. C’est à se demander si les contributions écrites ne sont pas devenues la pension mensuelle du vieil enseignant. Que lit-on dans la contribution de Mody Niang ? Le même cantique catastrophiste. Le même pilonnage soviétique de toutes les réalisations du Président Macky Sall. Pas une seule œuvre du président Sall qui trouve bonne grâce à l’œil du cyclope Niang. Sur plusieurs tambours, il use d’une seule baguette. Drôle de polyphonie !
Toujours dans le vertige du chaos. Dans les exhalaisons de désastres annoncés qui ne surviennent jamais. Monsieur Niang se pâme de joie à dire des méchancetés et autres fariboles sur le président Macky Sall avec la foi d’un daltonien. Le vieux Mody est le géomètre qui a un axiome : une contrevérité ressassée mille fois à longueur de textes et… même à largeur de prétextes finira par se transformer en vérité. Et pour mieux aguicher ses lecteurs ou faire passer sa toxine rhétoricienne, il se met à la place des populations, juge et jauge à leur place sans aucun baromètre objectif. Le tout assaisonné de quelques toquades populistes comme quand dans son texte, il tente de disqualifier la route Ila Touba, le projet TER, les bourses familiales, etc.
Le lecteur qui a la téméraire patience de lire les textes industriels produits par Mody Niang subit le supplice de ses longues et parfois ennuyeuses contributions parées de souvenirs et autres rappels, sur fond de fétichisme des chiffres, pour meubler la pauvreté du discours et l’aridité de l’argumentation. Avec parfois, de troubles réminiscences ! Et qui plus est, il constatera que pour le vieux Mody, naufragé comme par son âge dans l’acrimonie, tous sont maudits. Tous maudits, sauf lui Mody !
Sa fixation morbide, on dirait maladive, sur le président de la République Macky Sall, assortie d’une arrogance verbale indécente, surtout envers quelqu’un qui a l’âge de son cadet, invalide son objectivité. Elle valide, le concernant, une posture de terroriste intellectuel. La plupart du temps, fonctionne, entre les marges de ses textes, une agressivité manichéenne. La logique bipolaire. Le pouvoir, chez lui, incarne le camp du Mal. Forcément. L’opposition, c’est le camp du Bien.
Absolument. C’est du Mody, tout en brut et en brute. Et ça ose de parler de dictature ! Lui, il est propre comme l’eau de zam-zam. Il est nickel des racines des cheveux aux gros orteils. Mody le béni, quoi !
Dans notre paysage politico-médiatique, on assiste de plus en plus à l’envahissement de personnes et de personnages qui s’autorisent de faire la morale aux autres et de couver les turpitudes de ceux qu’ils veulent imposer comme des parangons de la vertu. Ils habitent la société civile, des médias et des oppositions. Voyez-vous, en dépit du délit limpide de fausses factures et de commandes de mil jamais livrées reconnues par le maire de Dakar, eux s’évertuent, s’abîment et se détruisent à nous détourner des faits pour nous enfumer avec un procès dit politique. Nous présenter un Khalifa Sall aussi blanc qu’un kaolin. N’est-ce pas Monsieur le contributeur-politicien ?
Mody Niang appartient bien à la secte de la bien-pensance en extase injurieuse et furieuse. Les passions nihilistes excusent décidément tout pourvu qu’elles exhalent des odeurs pestilentes contre le pouvoir. On a l’impression que nommer aujourd’hui la réalité est devenu paradoxalement un péché, voire une abomination. Mon jeune confrère Aliou Ndiaye a le courage de désigner cette position par une expression fulgurante de vérité : «le complexe de l’opposition». Un complexe que nourrissent des journalistes et des «droits-de-l’hommiste».Jusqu’à l’aveuglement kafkaïen des élites médiatiques qui masquent les impérities des vides programmatiques des opposants.
Que découvre-t-on que ces élites cherchent à cacher aux Sénégalais ? Que Khalifa Salle est cramé. Peine perdue, les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, ne sont pas dupes face à la confusion de genres et de figures qu’on veut leur imposer d’un maire vertueux. D’une vertu qui fait dans les fausses factures et les détournements de deniers publics ou…municipaux. On a beau vibrionner, s’abîmer dans toutes les stratégies de diabolisation du président Macky Sall et de victimisation du maire de Dakar, les faits sont terriblement têtus. Ils sont aussi visibles que l’ile de Gorée émergent au large de Dakar.
On aura beau crier et vouloir susciter une indignation collective, le maire Sall s’est fait le khalife de l’argent indu, de près de 1 milliard 800 avancé dans une caisse dont il a noirci la blanche gestion. C’est ça la vérité ! Celle-là qui brille comme un soleil d’été que des bénéficiaires occultes s’évertuent à gommer à grands tapages médiatiques. Les concepts, les stratégies d’enfumage, les tactiques de brouillage, rien n’y fait : Khalifa Sall a régné sur une caisse… sans mil, mais avec un amas de mille avoisinant les 2 milliards. Tout le reste n’est que broutille et roupie de sansonnet.
Pour le reste, Mody Niang et quelques opposants ont poussé des urticaires parce que le président Macky Sall a dansé. Et voilà, la danse est devenue maintenant aussi un délit sous nos cieux ! Cherchez donc où est la dictature…