NOUS HOMMES, SOMMES TOUS EN SURSIS
Le Président Sall s’est ainsi incliné avant que son Assemblée nationale — en particulier sa composante masculine — ne « s’émascule » et s’aplatisse devant des associations de défense des droits des femmes en votant le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie. En fait de femmes, l’écrasante majorité de nos braves dames vivant dans le pays profond n’est évidemment pas concernée par le vote de cette loi qui prétend les défendre.
Une loi portée par des féministes enragées, des folles du logis et des agitées du bocage pour lesquelles la criminalisation du viol est une question de vie et de mort. Ce projet de loi avait d’abord été adopté en Conseil des ministres le 27 novembre dernier. Il vise notamment à durcir la répression du viol et de la pédophilie avec des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité. Et pourquoi pas la peine de mort ? Ceci, à la suite d’une série « d’agressions sexuelles » supposées sur des… femmes. Bien entendu, on fait peu cas des agressions pires que sexuelles et des violences dont les hommes sont quotidiennement victimes.
Des hommes ébouillantés jusqu’à ce que mort s’ensuive ou dont les bijoux de famille sont arrachés par des femmes enragées sans que cela émeuve grand monde. Tandis qu’il suffit de toucher à un seul cheveu d’une femme… Toujours est-il que c’est à l'unanimité et par acclamation — ils nous ont habitués à ce cirque !—, que le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie a été voté par nos députés. Ceci comme il y a quelques années la loi dite Latif Guèye criminalisant le trafic de drogue qui continue de broyer d’innocentes victimes sans que ledit trafic ne cesse.
Au contraire, notre pays a même progressé de plusieurs crans pour devenir, si ce n’est un narco-Etat, en tout cas une plaque tournante du négoce des drogues dure genre cocaïne ! Et c’est par tonnes, désormais, que se montent les saisies faites. Ce étant donné que, c’est sûr, la plus grande partie de la marchandise a réussi à passer à travers les mailles des filets des forces de sécurité. De même, une autre loi criminalisant le vol de bétail a été votée par nos braves députés. Une activité qui a connu un développement exponentiel depuis… Pour dire que la criminalisation du viol et autres violences faites aux femmes ne règlera rien !
D’ailleurs, au lendemain de l’adoption de ce projet de loi en Conseil des ministres, nous avions demandé à quelques avocats leur avis sur cette question. A l’unanimité, ils nous avaient dit que cette loi ne servirait à rien. Pourtant si, hélas. Car, désormais, tous les hommes, quel que soit leur statut, sont en sursis et peuvent se retrouver du jour au lendemain en prison sous l’accusation (dans 99 % imaginaire) de « viol ». Déjà, lorsque le viol n’était qu’un délit passible de cinq à dix ans de prison, beaucoup de femmes en avaient fait un filon pour s’enrichir ou régler des comptes personnels. Certes, il n’existe pas de statistiques, et ce même si ces organisations féministes présentent des chiffres discutables.
A en croire ces bonnes dames, sur 6289 cas de violences faites aux femmes enregistrés en 2018, 1321 concernent des cas de viols. Des statistiques qui nous paraissent exagérées et loin de la réalité dès lors qu’il arrive que nos tribunaux relaxent des prévenus accusés sans preuve de violences sexuelles. Avec cette nouvelle loi que l’on présente comme un cadeau de Noël du Président Sall aux organisations féministes, tous les hommes peuvent commencer à apprendre à se retenir devant les femmes.
D’ailleurs, au « Témoin », nous pensons que la meilleure façon pour eux de ne pas finir leurs jours dans un lugubre cachot après un petit coup de quelques minutes, ce serait dorénavant de faire signer à leurs partenaires une attestation où elles donnent leur accord pour s’envoyer en l’air avec eux ! Tout le monde le sait, mais nos juges semblent être les seuls à ne pas comprendre le business autour du viol qui est devenu une arme pour nos dames afin de régler des comptes. Ou garnir leurs bancaires de comptes. D’ailleurs, en lisant les comptes rendus d’audiences dans les journaux, on s’étonne de la litanie des mêmes explications servies pour accréditer des viols bien souvent imaginaires. « Il m’a invitée chez lui, il m’a servi une boisson, lorsque je l’ai bue j’ai dormi profondément. A mon réveil, j’ai constaté qu’il m’avait violée… »
Ou encore, « il m’a entraînée dans un coin, a sorti un couteau, m’a obligée à me déshabiller avant de me pénétrer puis il a promis de me tuer si je racontais ce qui m’était arrivée ». Tout le temps, ce sont des explications de la même eau qui sont servies à la barre de nos tribunaux. Curieusement, ces prétendues « victimes » ne daignent accuser leurs bourreaux, ou prétendus tels, qu’une fois que leur grossesse ne peut plus être cachée ! Hélas, la plupart de nos juges gobent ces histoires à dormir debout. Et condamnent très lourdement des innocents dans la majeure partie des cas. Combien de pères de famille ont été injustement accusés de viols par leur ex-épouse sur… leurs propres enfants ? Combien de personnes ont été disculpées par un test Adn après avoir été accusées d’actes de pédophilie voire de viols suivis de grossesses ? Déjà que nos mômes que l’on essaie de protéger sont souvent pervertis par des adultes avec le consentement de leurs parents. Quand des gamines se trémoussent de façon canaille sur scène devant un public d’adultes, et parmi lesquels certainement des pédophiles, à qui la faute ? Pourquoi donc pensez vous à l’émission « Sen petit galle » ? Des pratiques pires que ces produits éclaircissants qui ont valu une suspension abusive des programmes de la télévision Sen Tv par le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA).
Cette loi que nos députés ont votée sans murmure nous parait dangereuse pour tous les hommes. Surtout que, dans la tête de ces féministes enragées, même le fait d’entretenir un rapport sexuel avec son épouse légitime alors qu’elle n’est pas consentante est considéré comme un viol ! On s’étonne, dans ces conditions, qu’aucun homme, notamment nos religieux, n’ait fait entendre sa voix pour s’opposer au vote de cette loi criminelle pour les hommes que nous sommes. Une loi qui, encore une fois, fait de nous tous des sursitaires face à la furie de ces féministes ! La perpète pour un seul coup tiré et sur la base d’accusations trop souvent mensongères, avouez que c’est trop cher payé ! On nous parle du caractère dissuasif de la loi, comme si tous ces violeurs qui dorment en prison ne savaient pas qu’ils pouvaient passer cinq ou dix ans de leur vie en prison. Macky Sall, en faisant cette loi gravissime, devrait faire attention à ses effets boomerangs puisque, on l’a vu, des dames sont venues le plus sérieusement du monde soutenir devant les chambres africaines extraordinaires que l’ancien président tchadien les avait violées.
De même, il y a quelques mois, d’autres avaient soutenu que le président Yaya Jammeh avait abusé d’elles… Dans les deux cas, le « Témoin » a soutenu que ce sont des mensonges. Pour dire que donner à ces femmes un instrument pour tuer les hommes, on va tous le regretter ! Encore une fois, la meilleure façon de diminuer ce fléau universel qu’est le viol, ce serait d’y aller par la pédagogie. Car, c’est la société elle-même qui construit ces pervers. Le préalable, ce serait de régler les questions de pauvreté, d’hygiène de vie, d’emplois, d’habitat… etc., Bref, tous ces problèmes qui font le lit de la promiscuité et donc favorisent les viols. Mais de là à criminaliser ce fléau pour les beaux yeux de féministes enragées, nous parait être la pire bêtise qui soit. Messieurs, vigilance et retenez vos braguettes !