QUE VIVA… DONALD TRUMP !
Des africains qui souhaitent longue vie au président américain, Donald Trump, et qui lui disent « bravo », on n’en trouvera sans doute pas beaucoup. Je fais pourtant partie de cette espèce rarissime !
Des africains qui souhaitent longue vie au président américain, Donald Trump, et qui lui disent « bravo », on n’en trouvera sans doute pas beaucoup. Je fais pourtant partie de cette espèce rarissime ! oh certes, non pas tant que j’approuve le fait qu’il ait fait tuer le très populaire général iranien Qassem Souleïmani ou qu’il ait déchiré l’accord sur le nucléaire iranien ou encore reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Rien de tout cela ! si je l’apprécie, c’est parce qu’avec lui au moins les choses ont le mérite d’être claires et il les dit tel qu’il les pense.
Il est raciste, misogyne, climato sceptique, anti-islam, anti-immigrés, pense que l’Afrique, c’est des « pays de merde », ne songe même pas à y mettre les pieds, est contre les droits-de-l’hommistes et les ONG, traite par-dessus la jambe l’Onu, ce « machin » budgétivore et inutile, etc. Il navigue à contre-courant et rebrousse-poil du politiquement correct et le revendique fièrement ! il n’est pas hypocrite pour un sou et je le trouve très bien comme ça. Il y a trois ans, déjà, lors de son élection, je n’avais pas hésité à me singulariser en soutenant que non seulement son accession à la tête de la seule superpuissance du moment me remplissait d’aise mais encore que je souhaitais que Mme Marine le Pen accède au pouvoir en France !
Avec ces deux dirigeants au moins, expliquais-je alors, les africains en particulier sauraient à quoi s’en tenir et prendraient enfin leur propre destin en mains. Au lieu de quoi, on se comporte toujours comme de grands enfants, nos dirigeants passant leur temps à tendre la main et comptant sur l’étranger pour défendre nos territoires. Récemment encore, au lendemain de la « décision » du président français Emmanuel Macron de changer le CFA en Eco à la suite d’un tour abracadabrantesque, j’écrivais qu’il était indécent, voire inacceptable, que 60 ans après nos glorieuses indépendances, nous comptions encore sur la France pour nous défendre. Et pour garantir notre monnaie commune dans l’espace Uemoa ! Eh bien, c’est exactement, quoique dans des termes différents, ce que vient de déclarer le secrétaire d’état adjoint américain pour les affaires africaines, M. Tibor Nagy. S’exprimant depuis Khartoum, il a indiqué que sur plusieurs points chauds les africains doivent prendre leurs responsabilités. Alors que la ministre française de la Défense, Mme Florence Parly, se trouvait à Washington pour implorer les américains de maintenir leurs troupes dans le Sahel afin d’aider la France à lutter contre le terrorisme, M. Nagy a déclaré ceci : « les problèmes du Sahel ne seront pas réglés par la France ou les Etats-Unis. ce sont aux pays du Sahel de le faire. Pour faire reculer les terroristes, vous avez besoin de bonne gouvernance, d’un retour de l’Etat dans l’espace abandonné par les terroristes, en apportant la sécurité, des services de santé, l’éducation. Vous pourrez avoir autant de partenaires internationaux que vous voulez, au final tout dépend de la volonté des pays concernés. »
Permettez-moi d’applaudir ces propos qui font grimper l’estime que j’ai pour le président Donald Trump ! Les vérités édictées par le sous-ministre Tibor Nagy sont amères mais elles sont véridiques quand même et devraient fouetter notre amour-propre dans le sens de nous pousser à prendre enfin nos responsabilités ! en mettant sur pied des armées dignes de ce nom et en leur donnant les moyens humains, logistiques, financiers ainsi que les armes sophistiquées dont elles auraient besoin pour défendre nos pays. Il est une raison supplémentaire pour laquelle je suis admiratif de l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique : sa position sur la cour Pénale internationale (CPI) dont je n’ai cessé de dénoncer depuis plus de dix ans son acharnement contre les africains, et les africains seulement, particulièrement ceux d’entre eux qui sont des noirs.
Cette position de l’actuelle administration américaine a été exprimée en septembre 2018 par l’alors conseiller à la sécurité nationale du président Trump, M. John Bolton. Voici ce que disait à propos de cette CPI l’homme devenu aujourd’hui un des plus virulents pourfendeurs de Trump ! « en fait, cette cour est inefficace, irresponsable et carrément dangereuse (…) » il précisait que Washington résistera à toutes les tentatives de cette organisation pour traduire en justice des soldats américains et des agents de renseignement pour des crimes commis en Afghanistan. « Les Etats-Unis utiliseront tous les moyens nécessaires pour protéger nos concitoyens et ceux de nos alliés de poursuites injustes de la part de cette cour illégitime », avait aussi ajouté M. Bolton avant de menacer de sanctions la cour dirigée par Mme Fatou Bensouda au cas où l’idée lui viendrait de s’en prendre à des soldats américains ou israéliens. Vous voyez que les africains ont finalement tort de détester le président Donald Trump ! En tout cas, moi, je l’admire…