SAINT-LOUIS : LE COMITÉ ÉLECTORAL DE BBY TIRE UN BILAN SATISFAISANT DE SA CAMPAGNE
Les membres du comité électoral de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Saint-Louis, par la voix du professeur Mary Teuw Niane, ont dit mercredi leur ’’grande satisfaction’’ concernant le déroulement de la campagne pour la présidentielle
Saint-Louis, 20 fév (APS) - Les membres du comité électoral de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Saint-Louis, par la voix du professeur Mary Teuw Niane, ont dit mercredi leur ’’grande satisfaction’’ concernant le déroulement de la campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche, faisant part de leur optimisme quant à l’issue du scrutin pour leur candidat.
A trois jours de la clôture de la campagne lancée le 3 février dernier, le comité électoral de la coalition BBY, présidé par le professeur Niane, par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a rencontré la presse pour tirer un bilan de ses activités.
La stratégie de BBY, consistant en visites de proximité et mini-rencontres avec les citoyens et les différents corps socio-professionnels des cinq communes du département de Saint-Louis, a donné "une grande satisfaction", a indiqué M. Niane.
Les populations rencontrées "reconnaissent de manière unanime que le président sortant a bien travaillé durant son mandat", au regard notamment des "résultats" obtenus dans la réalisation des "grands chantiers" lancés à Saint-Louis et au plan national en général, a déclaré Mary Teuw Niane.
"Nous sommes à trois jours de la clôture de la campagne, et l’ensemble des membres du comité électoral sont très optimistes par rapport aux résultats que nous allons obtenir, et qui seront largement au-dessus de la majorité absolue à Saint-Louis ville et dans les autres 4 communes du département", a ajouté le président du comité électoral de la coalition BBY.
A travers les démarches de proximité, au-delà des "réalisations" à l’actif du président sortant, les populations ont pu évoquer leurs "attentes" au sujet des problèmes auxquels le candidat de la coalition BBY doit apporter des solutions s’il est réélu, a indiqué Mary Teuw Niane.
Il a cité des questions liées à l’eau potable, à l’électrification, à l’éducation et à la santé, de même que d’autres portant sur les pistes rurales, l’allégement des travaux des femmes, les financements pour les activités génératrices de revenus, l’emploi des jeunes.
"L’attente est là et la demande des populations s’élève au fur et à mesure que les besoins de base sont réglés (...)’’, a-t-il indiqué, avant de relever que l’exploitation des ressources pétrogazières est une perspective qui ouvre "une grosses opportunités" pour le Sénégal et Saint-Louis en particulier.
Selon lui, Saint-Louis devrait "saisir cette opportunité et revivre son statut de ville emblématique, une ville de convergence à la foi touristique, économique, sociale, culturelle et même technologique et numérique", toutes choses représentant "une carte de visite extraordinaire et unique au Sénégal et en Afrique".
Le candidat Macky Sall "dispose déjà d’une belle et bonne marchandise attrayante, que le comité électoral va poursuivre à montrer jusqu’à la fin de la campagne", a-t-il dit, en réponse aux critiques des adversaires de son candidat portant sur son bilan dans les domaines de la pêche, de l’érosion côtière, entre autres.
Pour la pêche, il affirme que "le gouvernement a réglé" la question de l’équipement des pécheurs en subventionnant à hauteur d’un million de francs CFA chacun des moteurs hors-bord pour les pirogues des pêcheurs, sans compter les licences de pêche accordées à "un nombre important" d’entre eux, suite aux accords signés "dans la paix" avec Mauritanie, "un pays frère".
De même, a-t-il poursuivi, "cinq milliards" de francs CFA ont été dégagés pour le balisage et le dragage du fleuve Sénégal, en vue de prendre en charge la question de la brèche à l’origine d’inondations importantes à Saint-Louis.
La brèche de Saint-Louis, ouverte en 2003 pour éviter des inondations à Saint-Louis, s’est depuis élargie de plusieurs kilomètres, une situation qui a amplifié les problèmes d’érosion côtière dans la capitale nord du Sénégal.