TRISTE ÂME
EXCLUSIF SENEPLUS - Il se prend pour qui ? Comme à l’accoutumée, tête baissée, il est toujours celui qui monte au créneau, quand il s’agit de discréditer, de salir, de faire dans le canular et la fellation médiatique
Pour éviter d’être abattu comme un lièvre en rase campagne, il est des terrains sur lesquels il vaut mieux ne pas s’aventurer. Le ministre du Tourisme, qui s’est autoproclamé «celui des animaux», devrait faire sienne cette assertion. Comme à l’accoutumée, tête baissée, il est toujours celui qui monte au créneau, quand il s’agit de discréditer, de salir, de faire dans le canular et la fellation médiatique. Le ton dédain, les mots emprunts de manque de respect, l’approche… Ses sorties sont d’ordre à installer la désolation.
Cette perte de sang froid dont il fait montre toutes les fois où des vérités sont servies sur la situation du Sénégal prouve à souhait les limites du sieur. Mais à quel prix ? Faites l’expérience : prononcez son nom et vous récolterez un arc-en-ciel allant du haussement d’épaule à la grimace énervée. Dans un admirable consensus, vous verrez combien les Sénégalais trouvent les sorties de cette personnalité horripilantes. Il exaspère, il énerve, il désole...
Il est assurément l’incarnation de la malhonnêteté politique.
Le fils de son père, qui en est loin de par sa posture, sa conduite et son comportement, n’en finit plus de poser des actes suffisamment éloquents, sur son véritable tempérament. Cet enjoliveur du maître, rompu à la besogne qui doit son salut qu’à son opportunisme, en fait trop. Conscient de ses limites intellectuelles et de ses carences caractérisées, il n’a de cesse, toute sa vie durant, œuvré dans la combine et le léchage de botte.
Sa posture à toujours courber l’échine, prêt à aller à l’aventure dans le dessein d’exécuter le sale boulot ne cesse de nous prendre en otage.
Il se prend pour qui ? Ce répondeur automatique qui pense devoir sa survie politique à la larbinerie ne se gêne guère. A tort, il s’en prend à de vaillants et respectables hommes, qui toute leur vie durant, ont eu le mérite d’œuvrer dans la dignité, pour la consolidation des acquis démocratiques, de notre chère nation. Il leur reproche d’avoir tout juste donner leur point de vue sur la situation du pays. Si la légitimité politique découle des compétences ou à défaut du capital sympathie accumulé, en termes de militants, le ministre des animaux ne mérite valablement pas de figurer sur la liste du gouvernement de la République.
La disposition du monsieur, son extraordinaire ingéniosité à verser dans le larbinisme pour effectuer des sorties les unes plus malencontreuses que les autres ne réjouit guère. Par cette approche, il fait honte à toute une jeunesse qui ne pourra malheureusement pas trouver en lui un modèle d’humilité et de foi en soi. On vous concède volontiers le droit de vous battre vaille que vaille pour préserver vos privilèges, mais exigeons en retour du respect, envers ces hommes de valeur, qui ont honorablement marqué les avancées démocratiques de notre pays, à qui nous devons de la reconnaissance, ou à défaut un silence caractérisé.
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