VIATIQUE D’ACTIONS EN CROISADE CONTRE LA COVID
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - La pandémie actuelle et les difficultés qu’elle entraîne ont remis à la surface, l’urgence des articulations en matière d’éducation

#SilenceDuTemps - Nous sommes le 2 mars 2020, la PAALAE (Panafrican Association for Literacy and Adult Education), célèbre sa semaine annuelle de solidarité consacrée à l’éducation des jeunes et des adultes en vue de la renaissance de l’Afrique et du développement durable. Elle s’inscrit dans des dynamiques de transformations sociales et de la construction de la paix et de la citoyenneté en Afrique par le biais de l’éducation et la formation.
Dès que le premier cas de Covid est annoncé, le chef de l’État est monté au créneau au regard des pertes en vies humaines enregistrées d’abord en Chine, puis dans les pays occidentaux.
Les informations provenant des médias étrangers et reprises par les médias locaux laissent présager une conséquence désastreuse à l’horizon, à savoir de milliers, voire millions de morts en Afrique, à cause de l’absence de systèmes de santé déficients ne pouvant pas contenir la pandémie.
Les prévisions très prises au sérieux par les pouvoirs publics ont acté des mesures sanitaires en restreignant les libertés dans la région de Dakar et dans d’autres villes sénégalaises, et en interdisant le trafic inter régional. La promulgation de l’état d’urgence sanitaire assorti d’un couvre-feu national (20 h du soir à 6 h du matin) venait compléter les mesures urgentes.
Les campus social et pédagogique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont été fermés de mi-mars au début du mois de septembre 2020. Les enseignements se sont poursuivis à distance et le télétravail a été imposé aux personnels enseignant, administratif, technique et de service pour endiguer la propagation du virus dans l’enceinte de l’université.
Cette situation soudaine met la population entière dans une crainte perceptible, surtout à l’annonce du premier décès causé par la maladie.
Toutes les forces vives se mobilisent dans la lutte contre cet invité non désiré.
Forte de ces constats, la Pan African Association for Literacy and Adult Éducation (PAALAE) en compagnie de ses partenaires tels que l’Université Virtuelle du Sénégal, l’Agence Nationale de la Recherche Appliquée et plusieurs organisations de la société civile, a mis sur pied le programme « Riposte Éducative Libératrice (REL). La PAALAE dès l’annonce de la pandémie au Sénégal a essayé d’articuler son agenda annuel aux nouvelles exigences et urgences. Ainsi, les activités déjà programmées ont été réajustées.
- Garder, maintenir le cap -
Ainsi la semaine d’éducation des adultes a été éclatée et célébrée en partenariat avec le Musée des Civilisations Noires (MCN) sur le thème de : « L’éducation de l’intégration africaine »
Des actions de solidarité et de synergies autour de la fête du travail en partenariat avec le bureau international du travail (BIT), des associations de femmes travailleuses, des syndicats.
La dimension panafricaine et internationale a été recherchée et mise en œuvre quand il s’est agi de participer à des webinaires sur l’annulation de la dette publique en Afrique.
Mieux, la PAALAE a participé activement au Forum Social Mondial 2020, édition en ligne ou en co-organisant plusieurs activités : l’éducation sur la démocratie, sur la lutte contre le racisme, les préjugés, sur la dimension communautaire de la lutte contre la Covid-19.
PAALAE a mis en contribution ses artistes musiciens éparpillés à travers le monde pour sensibiliser sur la Covid, à la vigilance, la solidarité et la résilience.
- Innovation, réarticulation -
La grande innovation a été de coopérer avec SenePlus.com pendant plusieurs semaines pour produire une série des articles multilingues dans les langues africaines et non africaines sur les hypothèses concernant l’origine de la pandémie, son impact dans le monde et en Afrique en général et au Sénégal en particulier.
Une attente particulière a été accordée au sort des migrants, réfugiés. La très grande réussite a été en septembre 2020, aussi l’atelier sur : « Recherche - Économie - Santé ». Il s’est agi avec nos frères et sœurs gambiens de donner notre contribution pour renforcement des capacités de nos peuples pour un développement endogène.
Une série d’activités en webinaires est tenue durant l’année 2020 dont les plus marquantes sont
- La journée de la renaissance scientifique en Afrique ;
- celle dédiée au partage et au plaidoyer :« Recherche - Économie - Thérapie » ;
Notons que ces activités se sont tenues dans le cadre de la célébration de la journée internationale de l’alphabétisation qui est prolongée tout le long la semaine au Sénégal. Le thème retenu par l’UNESCO est « Enseignement et apprentissage de l’alphabétisation en période de crise due au Covid-19 et au-delà ».
Cette préoccupation est en parfaite cohérence avec les Objectifs du Programme de Riposte Libératrice (REL).
Les objectifs déclinés ainsi sont les suivants :
- Contribuer à valoriser les ressources issues de recherches pour accompagner les populations à tirer parti des opportunités générées par les impacts du Covid-19 par l’éducation, la formation et la production ;
- Valoriser et contribuer à la renaissance scientifique et technique en Afrique, un diagnostic implacable a été fait par les experts en éducation, participants à ce forum ; après avoir marqué les bons points de l’action de la pandémie.
La coordination au niveau de l’Union africaine et des communautés Économiques Régionales pour avoir une stratégie partagée et parler d’une seule voix pour l’annulation de la dette.
La synergie entre les politiques et les scientifiques, secteur public, secteur privée et la société civile.
Les initiatives d’universités et d’instituts avec la création de prototypes de respirateur (pôle de Thiès), la préparation de gels hydroalcooliques : ESP, FST, UCAD, UASW, UGB, les écoles d’ingénieurs qui ont mis au point des robots d’automatisation à des fins thérapeutiques. Des tailleurs à plusieurs niveaux ont confectionné des masques avec des matières locales pour les verser aux produits et matériel qui constituent les points faibles de l’équipement sanitaire ainsi que la disponibilité des médicaments : l’Afrique importe presque tout, dixit le Recteur Abdou Salam Sall dans son intervention : « L’Afrique devra se réinventer à partir de son socle de valeurs, il est possible de retenir entre autres valeurs, la foi, le respect, la solidarité, la créativité et l’éthique. Pour lui il appartient à l’Afrique de prendre des initiatives pour changer de référentiel de fonctionnement du monde et assurer sa contribution au développement mondial. À ce niveau, deux sont à sa portée. Afin de réussir tout cela, il urge de plaider pour les États-Unis d’Afrique, seul gage de politiques continentales viables et pérennes.»
L’atelier en bimodal sur « Recherche - Économie - Thérapie » a permis de :
- faire le plaidoyer pour l‘effectivité du droit à l’alphabétisation des jeunes et des adultes ;
- partager des résultats des recherches notamment sur les plantes, leurs vertus et leurs autres potentialités, sur la phytothérapie et la pharmacopée ;
- promouvoir les échanges sur les processus de recherche, les modes de restitution, les résultats et la diffusion.
- contribuer à saisir de nouvelles opportunités dans un contexte de crise sanitaire par l’exploration de l’économie verte et économie circulaire ;
- faire des innovations en matière de transcription des langues
- contribuer à la lutte contre le Covid-19 et ses effets par l’information, l’éducation, la communication.
Concernant les résultats des recherches, notamment sur l’innovation technique, technologique :
- Le défi en multiplex, multimédia a été aussi relevé.
- La qualité des interventions des échanges et de la participation des invités ont été remarquables. On peut citer :
M. El hadj Talab Sarr qui a évoqué ses travaux en langue nationale (wolof) sur les plantes et leurs vertus au Sénégal, M. Cheikh Tidiane Thiam et M. Abdoulaye Sow Thiongane qui ont exposé sur la transcription des langues, M. Charles Owens Ndiaye qui a abordé l’alphabétisation, la recherche et le développement durable, Colonel Pape Momar Faye a fait son développement sur l’économie des plantes, M. Souleymane Cissokho a abordé « l’économie verte et l’économie circulaire »,
Le Prof Emmanuel Bassène a fait le point sur la recherche en pharmacopée, les pistes de collaboration avec l’État, et le secteur privé, les attentes et les espoirs dans le cadre de la lutte contre les épidémies et les pandémies.
Des invités spéciaux comme l’écrivain Prof Baba Sylla de la Gambie et les agents de l’État présents et l’accompagnement de l’Agence Nationale de Recherche scientifique Appliquée ont contribué la qualité de la rencontre.
La matinée a permis :
- de camper le sujet en soulevant les questions d’environnement, de nourriture, de santé, d’agriculture, d’industrie ;
- d’indiquer une approche d’enracinement et d’ouverture ;
- de réfléchir sur la coopération institutionnelle avec des valeurs et des principes qui les sous-tendent ; d’insister sur les cadres juridiques pour la recherche, les restitutions, les communications par l’écrit, l’image et le son ;
- de faire des recommandations pour la valorisation et la sécurisation ;
- de revenir sur l’être humain dans son environnement local, national, sous-régional, continental et international.
Les plantes, leurs vertus et autres potentialités notamment économiques, sur la phytothérapie et la pharmacopée sont partagées.
Les échanges intéressants se sont poursuivis sur les processus de recherche, les modes de restitution, les résultats, la diffusion et la place des langues nationales. Des opportunités sur l’économie verte et l’économie circulaire sont promues. Des innovations en matière de transcription des langues sont partagées.
D’autres échanges furent initiés par la PAALAE.
Revenons sur l’invite du Pr. A. S. Sall qui propose «la création du Fond Africain pour la Recherche, l’Innovation et la Mobilité (FARIM) financé en partie de 2 à 5% du produit de vente des matières premières, 1% de ses industries de transformation, 2% des recettes de la téléphonie ainsi qu’un’’UndownMent’’ (SALL, 2917). Elle aura une déclinaison au niveau des états des CER et de l’UA. Les ressources sont réparties pour financer la recherche, l’innovation c’est-à-dire le passage de la science au marché de la mobilité.
La campagne du REL devra continuer son bonhomme du chemin dans la croisade contre la Covid-19 avec les partenaires et personnalités de la société civile pour la mise sur fond baptismaux du mouvement citoyen Dax Mbass Mi qui se positionne en structure de veille et d’alerte afin de proposer des pistes de solutions avant et après la pandémie.
La PAALE a perdu des personnes ressources de grande qualité : son chargé de programmes, des partenaires dans l’éducation des adultes, etc.
- Perspectives -
L’éducation et la formation constituent le trait le plus pertinent de l’existence et du développement des civilisations. Fortes de cela, les Nations Unies au sortir de la Deuxième Guerre mondiale ont mis en place l’UNESCO pour la culture de la paix et l’éducation (rencontres régulières, conférences mondiales sur l’Éducation, etc. De son côté, l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) au début de la période dite des indépendances en avait fait un défi à relever (cf MINEDAF, Rencontre des ministres de l’Éducation et de la Formation depuis 1961, qui devient la Conférence des ministres de l’Éducation et de la Formation (COMEDAF).
La situation dans l’éducation et la formation en Afrique est à analyser dans un contexte de crise sociale, culturelle économique notamment dans les pays les plus pauvres. Cela est accentué par la crise sanitaire causée par la Covid-19. Il est intéressant de noter que la dernière session de l’Union africaine (UA) déroulée en février 2021 a mis en exergue les dimensions culturelles du développement.
La pandémie de la Covid-19 qui continue de faire son chemin nous invite toutes et tous à une solidarité globale, voire planétaire. Et tous pauvres et riches, puissances et satellites, démocratie et régime totalitaire, républiques et royaumes tous se doivent participer à coopération mutuelle mondiale (COVAX). Pour les exclus et/ou satellites du commerce mondial, la résilience doit être de mise. Au niveau national, les acteurs de la société civile sont vivement ébranlés par toutes les crises globales sanitaires, nationales (politique avec la restriction des libertés, les tripatouillages constitutionnels), les crises culturelles et cultuelles (immixtion ethnique, clanique, maraboutique dans le landernau politique).
Plus globalement, l’Afrique en dépit de l’immense potentiel en ressources humaines et naturelles de la région, reste à la traîne dans beaucoup de domaines. Par ailleurs, les transformations actuelles du monde avec la mondialisation et la montée fulgurante des TIC, l’accès aux savoirs et plus globalement l’économie des connaissances ont bouleversé les schémas économiques classiques. Aussi, il n’est pas possible d’envisager la paix, le développement durable, la coopération dans sans mettre au premier plan les questions d’éducation et de formation. La pandémie actuelle et les difficultés qu’elle entraîne ont remis à la surface, l’urgence des articulations en matière d’éducation.
Elles sont de plusieurs ordres :
- faible prise en compte de l’apprentissage des jeunes et de l’éducation des adultes dans les politiques publiques ;
- faiblesse du mouvement associatif panafricain d’apprentissage et d’éducation des adultes pour se hisser à la hauteur des exigences de la situation actuelle ;
- offre éducative et formative insuffisante, de faible qualité, très souvent en inadéquation avec les besoins d'un développement durable ;
- faiblesse de la prise en compte des immenses potentialités d’innovation dans l'apprentissage des jeunes et de l’éducation des adultes ;
- grande vulnérabilité des acteurs de l’éducation, de la culture et des communautés à faire face aux crises répétitives ;
- lenteurs dans le partenariat entre les universités, le secteur privé en matière de production pour la santé ;
- faiblesse de la capacité des OSC pour assurer leur développement institutionnel, pour des impacts durables.
Ce présent programme triennal est décliné en effets (programmes permanents) et perspectives (activités annuelles).
- Effets, extrants, résultats opérationnels du programme et coûts -
La chaîne des résultats est présentée ainsi qu’il suit et pour chaque effet, le coût est indiqué.
Effet 1 : Promotion de l’apprentissage et l’éducation des jeunes et des adultes
Extrant1.1 : Capacités institutionnelles de la PAALAE renforcées
RO1.1.1 : Les capacités institutionnelles du secrétariat de la PAALAE sont renforcées
RO1.1.2 Les capacités institutionnelles des associations nationales sont renforcées
Extrant1.2 : Influence du mouvement associatif d'apprentissage et d’éducation des jeunes et des adultes sur les politiques publiques africaines
RO1.2.1 : L’expansion du mouvement associatif d'apprentissage des jeunes et d'éducation des adultes est effective ;
RO1.2.2 : Les capacités de plaidoyer et de lobbying du mouvement associatif d'apprentissage des jeunes et d'éducation des adultes sur les politiques publiques sont renforcées ;
Extrant 1.3 : une meilleure maîtrise de l’apprentissage et l’éducation des jeunes et des adultes en Afrique sont assurées grâce à des recherches et des capitalisations RO.1.3.1 : des expériences innovantes dans le domaine de l'apprentissage et l'éducation des adultes sont menées ;
R01.3.2 : Les résultats des recherches et des capitalisations sont diffusés
Extrant 1.4 : le partenariat diversifié autour de l'apprentissage des jeunes et l'éducation des adultes est plus développé RO.1.4.1 : Le partenariat au niveau pan africain est diversifié
RO.1.4.2 : les quatre zones géographiques de la PAALAE échangent des programmes et activités ;
Effet 2 : prise en charge des besoins d'apprentissage d'éducation des jeunes et des adultes en adéquation avec le développement durable.
Extrant 2.1 : Mise en place des conditions de prises en charge de prise des besoins d'apprentissage et d'éducation des jeunes et des adultes
R02.1.1 : la mise en place d'une plateforme de formation de formation à distance est réalisée
RO2.1.2 : la mise en place d'un institut de formation panafricain virtuel des jeunes et des adultes.
Extrant 2.2 : dispositifs fonctionnels de prise en charge des besoins d'apprentissage des jeunes et d'éducation des adultes
RO2.2.1 : Le canal éducatif pan africain est fonctionnel ;
RO2.2.2 : La bibliothèque physique et virtuelle est fonctionnelle ;
Effet III : renforcement des capacités de résilience des acteurs de l’éducation, de l’apprentissage, de la culture et des communautés afin de profiter des opportunités de l’environnement, des TIC et du tourisme.
Extrant 3.3 ; potentialités de l’environnement mises au service du renforcement de la résilience des acteurs et des communautés RO3.3.1 : Un sanctuaire arboricole est mis en place et exploité ;
R03.3.2 : Des pépinières d’espèces rares et en voie de disparition sont mises en place ;
Extrant 3.4 : art et culture mis au service de la résilience des acteurs de l’éducation et de la culture
RO3.4.1 : La mise en place des ateliers de production de batik et de sérigraphie de tee-shirts avec des contenus artistiques et éducatifs ;
RO3.4.2 : Le cinéma thématique itinérant est fonctionnel
Extrant 3.5 : potentialités touristiques de certains zones et sites, promues dans le cadre de l’éducation au développement durable
RO3.5.1 : La mise en place d’un dispositif de mise en œuvre des visites et des découvertes (vélo et pirogues artisanales) ;
RO3.5.2 : L’exploitation des potentialités d’éducation et d’apprentissage à partir des musées est assurée ;
Extrant 3.6 : potentialités et opportunités mises au service de la résilience des acteurs de l’éducation et de la culture
RO3.6.1 : Un dispositif de production audiovisuelle est mis en place avec cinéma thématique, ciné jeunes (dessins animés) et cinéclub ;
RO3.6.2 : Production et acquisition de supports vidéo d’éducation sur l’environnement, la santé, la sécurité citoyenneté sont réalisées ;
Mise en œuvre pour 2021 - 2022 - 2023
Chaque année, la semaine de la PAALAE se déroule dans la première semaine du mois de mars.
- Perspectives 2021 -
Participation aux activités liées à la commémoration du Xe anniversaire du Forum Social mondial (FSM) ;
Participation aux activités citoyennes et jonctions culturelles éducatives dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ;
Début des cycles partenariaux tripartites : État – secteur privé - société civile sur le thème : « Interface : Recherche – Économie – Santé ». (Annexe 1 : document d’orientation technique sur la problématique de l’économie de la Santé ;
Dans le cadre de la résilience à la Covid, l’ambassade de la Grande-Bretagne a financé un projet de production de savon (AGR) à l’Association Nationale pour l’Alphabétisation et la Formation des Adultes (ANAFA). ANAFA a appuyé les écoles de Keur Massar en produits, détergents, et matériels aux écoles et daaras de ladite commune 222.
Autre activité phare : semaine pour la solidarité : Hommage à Aldiouma Cissokho, pour les migrations et réfugiés, le programme sera articulé autour de :
Droits humains en Afrique ;
Réfugiés en Afrique ;
Politiques migratoires en Afrique ;
Démocratie républicaine, panafricanisme, solidarité ;
Expérimentation des Maisons de l’Espoir, lieux d’accueil, d’information et d’animation pour les exclus des politiques nationales, des migrants, des apatrides. Leur installation se déroulera progressivement à Koungheul, Kaolack, Kolda, Saint-Louis, Ziguinchor (carrefours interafricains) et Thiès.
Expérimentation du premier village écologique dans la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum ou PVE- RBDS » pour une autonomie durable avec son modèle agro-sylvo-pastoral inspiré du projet PRODIK.
Production de films sur Éducation pour tous et sur les migrations.
- Perspectives 2022 -
Exploitation du matri-patrimoine culturel artistique du Mouvement culturel ;
Mise sur pied d’une mutuelle (Dund) des travailleurs artistiques et éducateurs et sociaux ;
Articulation Bibliothèque citoyenne/Projets droits humains – Alphabétisation et éducation ;
Création d’emplois : Set jariňu : hygiène – sécurité – emploi ;
Participation à la Confintea VII ;
Organisation d’un colloque international sur le thème : « Démocratie globale ici et d’ailleurs » ;
Participation aux FSM, FSA, FSS.
- Perspectives 2023 -
- Activité centrale : Participation à la préparation du Colloque : « Afrique, hier aujourd’hui demain, 50 ans après la Conférence du Caire de 1974 », hommage à Cheikh Anta Diop ;
Assemblée générale de la PAALAE au Nigeria ou en Gambie, avec 50 participants, dont 30 participants internationaux.
Babacar Buuba Diop est universitaire, professeur titulaire de classe exceptionnelle en Histoire ancienne. Ancien médiateur à l’Ucad (1982 à 2016), il a coordonné le travail de la commission Gouvernance sociale des Assises Nationales Politiques, Economiques et Sociales. Il a été également Président de la Fédération de l’Education et de la Recherche (FEDER) et Vice-Président du Conseil International d’Education des Adultes (ICAE).