VIDEO« AU SÉNÉGAL, LE VIVRE EN COMMUN EST UN TRÉSOR NATIONAL »
L'éditorialiste de SenePlus Abdoul Fall et le spécialiste des changements de comportement Falilou Ba, invités de l’émission LR du Temps de Iradio, analysent le vivre-ensemble au Sénégal, dans un contexte d'effritement des valeurs sociétales
« La stabilité du pays est son bien le plus précieux », disait un grand homme politique du Sénégal. Cette stabilité, si chère au Sénégal, pose la problématique du vivre ensemble. Une problématique à laquelle les invités de l’émission Lr du Temps, sur Iradio, ont tenté d’analyser. Selon l’ancien ministre Abdou Fall, « le label du Sénégal est son art de vivre ». « Le Sénégal a été marqué, historiquement, par le fait qu’il soit un pays qui a connu une vie institutionnelle ininterrompue, une stabilité durable qui n’a pas connu de ruptures sur le plan politique. On a mis des mécanismes de gestion des relations entre les communautés, les confessions, les confréries de matière telle que le pays était resté stable », a-t-il constaté.
Ces propos de l’ancien ministre de la Culture de Me Abdoulaye sont corroborés par les retrouvailles entre son ancien patron, Me Wade et son successeur à la Magistrature suprême, le président Macky Sall, après plus d’une décennie de divergences sur le plan politique.
Selon le Docteur en Science de l’Information et de la Communication, Spécialiste des changements de comportements, Falilou Ba, « il ne faut jamais laisser s’effriter les valeurs qui constituent le socle du pays ». Pour M. Ba : « Le vivre en commun au Sénégal, c’est un trésor national. Il a été bâti par nos ainés sur plusieurs mécanismes, d’ordre ethniques, sociale ». C’est par exemple du cousinage à plaisanterie qui a été, selon lui, le ciment qui a aidé le Sénégal sur beaucoup de chose.
Toutefois, le Spécialiste des changements de comportement pense qu’il faudrait combattre les comportements déviant. « Aujourd’hui la question qui doit se poser, c’est comment faire pour arriver à éradiquer ces comportements de déviance qui sont en train de s’installer en passant par des canaux nouveaux comme les réseaux sociaux qui ont leurs lots de bonnes comme de mauvaises choses », fait savoir M. Ba.