BOKK GIS GIS CAMPE SUR SA POSITION
BOYCOTT DU DIALOGUE NATIONAL
L’administrateur de la Convergence démocratique Bokk Gis Gis déclare que son parti n’est toujours pas dans les dispositions pour prendre part au dialogue national lancé le samedi 28 mai dernier par le président de la République. Pour Abdoulaye Seck, les conditions d’un dialogue autour des intérêts du Sénégal ne sont toujours pas réunies.
La Convergence démocratique Bokk Gis Gis campe toujours sur sa position. Près d’une semaine après le lancement du dialogue national par le président de la République, la formation dirigée par l’ancien président du Senat Pape Diop qui avait boycotté la cérémonie officielle n’est toujours pas prête pour prendre le train en marche comme l’a invité le ministre d’État et président d’honneur du Pit, Amath Dansokho. «Nous restons très fort sur nos convictions de départ que de prendre part à un dialogue qui s’est tenu dans la précipitation» a soutenu son administrateur, Abdoulaye Seck. Soulignant que “nous sommes un parti de dialogue de part notre appellation », l’administration de Bokk Gis Gis a toutefois assuré que son parti participera à cette rencontre si et seulement si le pouvoir accepte de respecter les préalables pour un dialogue sincère qui aura un impact sur les besoins des Sénégalais.
« Le dialogue devait intervenir un peu plus tôt bien avant le référendum, l’Acte trois de la décentralisation et le Plan Sénégal émergent mais ce n’est pas le cas, quoique l’opposition ait son mot à dire du fait qu’il s’agit des politiques qui transcendent cette génération », déplore Abdoulaye Seck pour qui l’issue de cette rencontre a conforté Bokk Gis Gis dans sa position de boycott.
«Au départ, nous avions dit que rien de sérieux ne sortira de la salle des banquets de la présidence de la République après cette rencontre. Malheureusement, c’est le cas parce qu’il n’y avait que des discours pendant 8heures de temps. Certains ont profité pour faire les yeux doux au président et d’autres ont saisi l’occasion pour poser des questions personnelles. Ce n‘était donc pas un dialogue national digne de ce nom ».