CE SECOND MANDANT DU PRÉSIDENT MACKY SALL EST SPÉCIAL
Ndèye Saly Diop Dieng a incité jeudi, les femmes de la cité du rail à contribuer à l’émergence du Sénégal
Le ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants a marqué hier de sa présence la conférence des femmes Benno Bokk Yaakaar (Bby) du département de Thiès. Ndèye Saly Diop Dieng a attiré leur attention sur la nécessité de changer de paradigme, pour être à l’ère du Fast Track. D’autant que, dit-elle, ce second mandant du Président Macky Sall est un mandat spécial.
Ndèye Saly Diop Dieng incité hier les femmes de la cité du rail à contribuer à l’émergence du Sénégal. C’était à l’occasion de la conférence organisée par les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) du département de Thiès que dirige Yéya Ly Cissé de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp), membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). Selon le ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, le Président Macky Sall a renforcé la position des femmes sénégalaises dans les sphères de décision. En plus de cela, il y a le renforcement de leurs capacités, la mise à disposition de financements leur permettant de vivre dignement et à la sueur de leur front.
Pour elle, le «Fast Track» est venu renforcer cette dynamique et impulser définitivement le pays dans la voie du développement durant ce quinquennat du Président Macky Sall. «Ce second mandant du Président Macky Sall est un mandat spécial», indique Ndèye Saly Diop Dieng qui estime que les femmes sont au cœur du dispositif.
D’où, à ses yeux, la nécessité d’un changement de paradigmes. C’est pourquoi, les femmes sont dans l’obligation de penser davantage au travail rentable et se départir de tout ce qui est en rapport avec les mondanités. La page du gaspillage doit être définitivement tournée pour orienter toutes les énergies vers les actions de développement et les femmes ont un rôle à jouer dans ce domaine. Pour elle, l’heure est aux sessions de formation, pour créer de véritables activités génératrices de revenus à travers par exemple la multiplication des unités de transformation.
De l’avis du Ministre Ndèye Saly Diop Dieng, le changement de paradigme impose aux femmes de ne plus jamais se partager les financements, encore moins de les gaspiller dans les cérémonies familiales. Lors de cette cérémonie, il a été beaucoup question d’unité dans les rangs de la majorité politique élargie du Président de la République. Fama Aïdara ex Chef de Cabinet du Ministre de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l’Enfance, tout le monde en a marre des querelles intestines, entretenue souvent pour des raisons insignifiantes.
Selon elle, le moment est venu de se pardonner mutuelle- ment et de se départir de toutes les tendances. Pour elle, la désunion en politique est souvent liée à un manque de culture politique. Elle ajoute que dès le début, le Président Macky Sall n’a pas été accompagné par un personnel politique et au sein de l’Alliance Pour la République (APR), il n’existe pas une école du parti. Mais au fil du temps dit- elle, certains responsables commencent à prendre de l’expérience.
Tout compte fait dit-elle, le Président Macky Sall peut bien compter sur les femmes qui vont l’accompagner durant ce quinquennat, pour continuer à tirer ensemble le pays vers l’émergence. Parlant du thème, « Femme, politique et Islam, Pape Maël Thiam Administrateur de l’Alliance Pour la République (APR) a affirmé, « l’islam nous impose à faire de la politique, c’est pourquoi les chefs religieux ne peuvent pas s’en laver totalement les mains, à moins qu’ils arrêtent en même temps de soutenir les talibés.
Selon lui, si ce n’était les politiciens, la vie serait plus dure pour les citoyens. En effet, ils apportent leur contribution quand il s’agit de baptême, du sucre pour le ramadan, de moutons tabaski, du financement de certains programmes. De ce point de vue dit- il, les politiciens méritent le respect, notamment le segment féminin, qui est doté de capacités qui peuvent permettre de transcender beaucoup de problèmes.
A l’en croire, Dieu a doté les femmes d’une certaine intuition à telle enseigne que si leurs avis étaient bien pris en compte, il y aurait la possibilité d’anticiper sur beaucoup de crises qui peuvent agiter la société. L’urgence dit-il, c’est de recadrer les actions politiques, pour les orienter vers la prise en charge des questions d’émergence du pays.