CES GRANDS DÉFIS DE LA QUATORZIÈME LÉGISLATURE
Mouhamadou Ngouda Mboup et Birahime Seck, demandent entre autres, l’évaluation des plans Orsec et le déblocage de tous les dossiers sous le coude du président de la République
La 14ème législature se retrouve face à une avalanche de propositions de programme de législature. Mouhamadou Ngouda Mboup de l’Ucad et Birahime Seck, Coordonnateur du Forum civil, sont montés au créneau pour demander entre autres, l’évaluation des plans Orsec qui devrait être l’un des premiers chantiers de la prochaine législature et le déblocage de tous les dossiers sous le coude du président de la République.
Alors que les députés devant siéger à l’Assemblée nationale lors de la 14ème législature sont toujours dans l’attente de la confirmation de leur élection par le Conseil constitutionnel qui doit proclamer les résultats définitifs des élections législatives du 31 juillet dernier, voilà que les députés de l’opposition se voient confier plusieurs missions. Il s’agit entre autres de l’évaluation des plans Orsec qui devrait être l’un des premiers chantiers de la prochaine législature et le déblocage de tous les dossiers sous le coude du président de la République.
Dans un post partagé sur son compte Facebook hier, mardi 9 août, l’enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mouhamadou Ngouda Mboup indexant la responsabilité de l’Etat dans les dégâts causés par les inondations provoquées par les pluies du vendredi 5 août dernier à Dakar et dans plusieurs localités du pays, prône l’évaluation des plans Orsec. « La réalisation d’ouvrages ou l’action de l’Etat en ce sens ne doivent pas concourir à l’aggravation d’un dommage.
Juridiquement, en pareil cas, la responsabilité de l’Etat peut être engagée. L’un des premiers chantiers législatifs de la prochaine législature devrait être l’évaluation des plans Orsec, de l’organisation de la protection civile et la prévention des risques majeurs... », a lancé l’Enseignant-chercheur en Droit public spécialiste du Droit constitutionnel.
Abondant dans la même direction, Birahime Seck, Coordonnateur du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, va plus loin en demandant à la bande à Barthélémy Toye Dias, Guy Marius Sagna et Mame Diarra Fam, députés de l’inter-coalition Yewwi-Wallu qui totalise 80 sièges à « consacrer leurs tout premiers temps de législature, à faire lever le coude du Président de la République des dossiers que lui-même a dit avoir bloqués ».
Citant entre autres, les conditions d’entrée de Dubaï Port World au Port Autonome de Dakar, les Conventions de concession du King Fadh Palace, le FESMAN, les 495 milliards de fuel brut des cargaisons OLINDA achetés irrégulièrement auprès du fournisseur APL, le Prodac, le Coud, les milliards pour la confection des cartes d’identité numérique, la vente de la Maison du Sénégal à New York, les coûts de construction de l’université du Futur Africain, le contrat Sécuriport, le Coordonnateur du Forum civil Birahim Seck souligne que toutes ces affaires «doivent faire l’objet, dans les meilleurs délais, d’enquêtes parlementaires ».
Non sans manquer de relever qu’«Il nous a été donné d’entendre que “pour étouffer une affaire, il faut créer une commission d’enquête parlementaire”, nous osons espérer qu’avec cette législature, cet adage est faux ».